Toutes les aurores du monde / scénario, Audrey Alwett ; dessin, Nora Moretti.

D'après les oeuvres de Frances Hodgson Burnett.

À titre respectif de bibliothécaire et d'experte en littérature de l'université volante, Sara et Lavinia n'ont pas le choix de mettre leurs différends du passé de côté et de travailler ensemble. Posées au Japon depuis deux semaines, elles doivent néanmoins attendre l'autorisation de l'impératrice avant de mettre le pied sur la terre ferme. C'est seulement au moment où l'ambassadeur intercède en leur faveur que les deux femmes peuvent enfin rencontrer l'impératrice, tout en apprenant que Sara pourra reprendre du service en tant qu'inventrice. Cette dernière est par contre toujours ébranlée par l'attentat survenu pendant la soirée sur la jonque de l'ambassadeur et, impatiente de retrouver sa liberté, elle n'a pas le choix d'obéir à contrecoeur aux Blackchill. Découvrant que ceux-ci ne comptent pas la réhabiliter, malgré leurs promesses, la jeune femme décide plutôt de les trahir et de s'allier aux Japonais... [SDM]

Un troisième cycle qui offre une suite très réussie aux aventures du personnage de Frances Hodgson Burnett, que l'on retrouve ici en jeune beauté volontaire, sûre d'elle et extrêmement talentueuse, elle qui a hérité du talent de sa famille pour la création d'automates, mais qui doit ici faire face à de multiples épreuves. L'auteure a su exploiter avec talent les rouages littéraires qui caractérisaient l'original tout en les renouvelant au sein d'une intrigue captivante, qui s'adresse à un public un peu plus âgé que le début de la série. Un pari très réussi et fort bien servi par le graphisme chaleureux et intimiste, qui plante l'action dans des décors bourgeois d'un grand raffinement au sein desquels évoluent des protagonistes aux grands yeux légèrement inspirés des shojos. Le tout dans un univers victorien à saveur steampunk fort convaincant. [SDM]

J 4.