Goodnight world. 5 / Uru Okabe ; traduction, Alexandre Fournier.

"Virtuel, famille, action"--Jaquette.

Depuis la mort de sa soeur, Taichirô est incapable de supporter le reste de sa famille. Il voit ainsi son père vieillissant et déconnecté comme un perdant, sa mère, qui s'absente plusieurs jours durant, comme une lâche, et son petit frère studieux comme un intellectuel qui le regardera toujours de haut. Le jeune homme regrette ainsi que ses proches ne ressemblent pas davantage au clan Akabane, qu'il a intégré depuis environ un an sur le MMO de réalité virtuelle ##Planet##. Sous l'identité d'Ichi, il rejoint donc Shiro, May et AAAAA, qui sont perçus tels une bande de dingues surpuissants par tous les autres joueurs. Quand des drames commencent à survenir, tant dans la réalité que le monde virtuel, Taichirô découvre qu'il ignore bien des choses sur ceux qu'il considère comme ses deux familles... [SDM]

Même si l'action est au rendez-vous dans le jeu en ligne auquel Taichirô se connecte plusieurs heures par jour en enfilant son casque de réalité virtuelle, ce manga en cinq tomes explore en profondeur d'importantes thématiques, telles que l'utilisation des jeux vidéo comme fuite du réel et les liens familiaux fragilisés suite à un deuil. Dès le tout premier chapitre, le lecteur apprend toutefois que, par un exceptionnel concours de circonstances, les quatre membres du clan Akabane sont en réalité Taichirô, son petit frère et leurs parents, qui font preuve d'une plus grande empathie et compréhension envers les autres à travers leurs avatars que lorsqu'ils se retrouvent face à face. Les dessins aux lignes plutôt acérés présentent ainsi une variété de personnages qui s'expriment le plus souvent dans une langue vulgaire franchouillarde. [SDM]

J++ 4.

Texte en français.