La morte qui marchait / Linda Joy Singleton ; traduit de l'anglais par Renée Thivierge.

À dix-sept ans, alors qu'elle découvre qu'elle obtient une bourse universitaire inespérée, Amber subit un grave accident de voiture qui l'emporte dans les limbes de l'Au-delà où sa grand-mère la reçoit. L'adolescente, qui vient d'essuyer l'humiliation de la richissime bande d'Hasley, concède à sa mamie qu'elle doit retourner parmi les siens, malgré son découragement. Mais au moment de rentrer chez elle, Amber se trompe de couloir céleste et emprunte la voie d'un corps qui n'est pas le sien. Et tandis que les Condamnés des Ténèbres errent parmi les hommes pour leur ravir leur énergie vitale, Amber s'incarne en Leah Montgomery, une des plus populaires jeunes filles de l'école qui vient tout juste d'attenter à ses jours. Pendant qu'elle découvre l'environnement familial dysfonctionnel de cette jolie blonde, sa propre famille endeuillée se rassemble autour de sa dépouille dans le coma, décidée à faire don de ses organes. Pour regagner son corps, Amber croit n'avoir d'autres choix que de mourir à nouveau, mais sa grand-mère à d'autres plans pour elle... [SDM]

Un thriller teinté de fantastique dont le thème principal est la mort (celle qui frappe, celle qu'on craint, celle qu'on désire) et qui expose les petits et graves problèmes de la jeunesse des banlieues américaines. Leah souffre ici de dépression majeure découlant d'une course constante vers la perfection physique (chirurgie plastique) autant que des sévices de sa mère alcoolique et de son père fraudeur et manipulateur. La trame, abondamment dialoguée, accrocheuse et très accessible, est brodée sur fond d'amnésie, d'imposture et d'affirmation de soi. Détente. [SDM]

J++ 3.

Titre original: Dead girl walking.