La grande alliance / Christian Vilà.

Le dos porte en outre: Fantasy.

Glossaire.

Afrique, 1700 avant notre ère. Entre Sénégal et Niger, une multitude d'ethnies - Sénoufo, Bambara, Malinké, Soninké - vivent paisiblement sous l'autorité de leurs roitelets. Mais tout n'est pas tranquille pour autant: une grande sécheresse sévit et comme si ce malheur ne suffisait pas, un autre fléau fait des ravages: des esclavagistes vide le pays Mandé de ses forces vives, souvent avec la complicité de quelques renégats locaux. Quand le jeune chasseur Toumani est prié par son ami Wa de porter secours à la jeune Kamissa, enlevée pour être esclave, il n'hésite pas à accepter. Sur la piste des ravisseurs, il s'avise que certains d'entre eux sont des "nains noirs", des créatures malfaisantes et dangereuses. Il envoie Wa chercher du renfort. Ainsi arriveront-ils à délivrer Kamissa, aidés de l'un de ses compagnons, Djimbé le conteur, mais ce n'est que le préambule à un affrontement d'envergure, sorte d'initiation pour le jeune guerrier. [SDM]

Afrique à l'âge de fer. Fort agréable à lire, le récit est très documenté et, tout en lisant, le lecteur s'initiera aux moeurs des différentes ethnies du Mali de la préhistoire. La touche fantastique, très discrète, s'incarne essentiellement dans les "nains noirs" et les superbes gonbos géants (sorte de grandes antilopes). Les personnages sont sympathiques, bien campés et cohérents. Couleurs, sons, odeurs, chaleur, ce roman rend honneur à la terre d'Afrique, à ses habitants et à leurs coutumes. Nulle trace de condescendance dans les descriptions du continent noir. Juste le constat d'une civilisation différente, en équilibre avec son milieu. Un petit lexique en fin du roman. [SDM]

Tout lecteur.

E++J+ 4.