Bienvenue à la bibliothèque !

Image provenant de Coce

Un printemps / Marie Le Cuziat.

Par : Éditeur : Toulouse : Milan, [2022]Date du droit d'auteur : ©2022Description : 149 pages ; 24 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782408033477
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 848/.92 L471p 23
  • 843/.92 L471p 23
Résumé : "Je m'appelle Angèle. J'ai treize ans. Ma soeur est morte il y a quatre mois, et je ne crois pas que je puisse m'en remettre. Voilà." (p. 8) Parce que "parler des morts trop souvent, ça fait peur aux vivants" (p. 18), l'adolescente s'empare d'un agenda et, sur les conseils de sa psychologue, entreprend d'y confier son chagrin en s'adressant directement au saint ou à la sainte du jour. Avec une simplicité émouvante, elle raconte le chagrin, les accès de rage, les cauchemars, le vide encombrant laissé par la défunte, les bruits et les odeurs chargés de souvenirs, la grisaille qui s'est installée dans la maison familiale, les regards scrutateurs qui lui rappellent sans cesse l'absente dès qu'elle met un pied dehors, les pleurs libérateurs qui se sont fait tant attendre, ou encore les envies furtives de disparaître, question de savoir si quelqu'un viendrait la chercher. Heureusement, le temps fait son oeuvre et la vie reprend lentement son cours, pansant ses blessures tout en lui permettant d'apprendre à se connaître et à trouver la force d'aller de l'avant sans cette soeur aînée qui était son phare et son roc, celle qui chassait toutes ses peurs... [SDM]Critique : Un roman aussi bref qu'émouvant, qui donne à traverser les différentes étapes du deuil d'une adolescente qui se retrouve totalement dénuée de repères après le décès de sa soeur aînée. Dans un foyer dévasté où s'est installé le silence, Angèle tente de se reconstruire entre des parents qui tentent de faire bonne figure, mais qui n'en mènent pas plus large qu'elle. Rien, hormis l'évocation d'un accident, ne sera dévoilé quant aux circonstances du décès d'Élise, jeune femme de 16 ans fonceuse, aventurière et lumineuse que l'on découvre à travers les souvenirs et les confidences de sa cadette, avec qui elle a partagé tant de moments complices. De mars à juin, les jours défilent, alors qu'Angèle apprend à vivre avec la douleur tout en savourant les promenades réparatrices au bord de la mer et en vivant sa puberté entre les émois amoureux enflammés suscités par un certain Marin ou encore le baiser inattendu qu'elle échange avec Charlotte, amie empathique, tendre et compréhensive, qui lui est d'un grand soutien tout au long de l'épreuve. Humour et poésie s'invitent d'ailleurs par petites touches au fil des entrées de quelques lignes ou de quelques pages, qui sont toujours rédigées sur un ton juste et sans pathos, et au sein desquelles se glisse inévitablement une touche de lumière, alors que l'héroïne s'accroche à ce qui subsiste de beau autour d'elle. Viennent peu à peu la confiance en soi, la fierté du chemin parcouru et la certitude d'être enfin capable de continuer par elle-même en mettant un terme aux séances de thérapie: "Élise, j'arrête d'écrire. On change de saison, et moi je pars. Je pars retrouver les autres. Je pars aimer la vie. [...] À un de ces jours, Élise. Mais pas trop vite!" (p. 149) Un roman solaire et touchant, qui se lit rapidement et qui est présenté dans un beau livre objet imitant l'agenda vert de la narratrice avec ses pages discrètement lignées sur lesquelles la date du jour est suivie du nom du saint à l'honneur. Un signe jaune or est par ailleurs intégré à la reliure. [SDM]
Évaluation
    Classement moyen: 0.0 (0 votes)
Exemplaires
Type de document Bibliothèque propriétaire Localisation Cote Statut Date d'échéance Code-barres Reservations d'exemplaire
Monographie École du Havre-Jeunesse Roman LECU (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 009015951
Total des réservations: 0

"Je m'appelle Angèle. J'ai treize ans. Ma soeur est morte il y a quatre mois, et je ne crois pas que je puisse m'en remettre. Voilà." (p. 8) Parce que "parler des morts trop souvent, ça fait peur aux vivants" (p. 18), l'adolescente s'empare d'un agenda et, sur les conseils de sa psychologue, entreprend d'y confier son chagrin en s'adressant directement au saint ou à la sainte du jour. Avec une simplicité émouvante, elle raconte le chagrin, les accès de rage, les cauchemars, le vide encombrant laissé par la défunte, les bruits et les odeurs chargés de souvenirs, la grisaille qui s'est installée dans la maison familiale, les regards scrutateurs qui lui rappellent sans cesse l'absente dès qu'elle met un pied dehors, les pleurs libérateurs qui se sont fait tant attendre, ou encore les envies furtives de disparaître, question de savoir si quelqu'un viendrait la chercher. Heureusement, le temps fait son oeuvre et la vie reprend lentement son cours, pansant ses blessures tout en lui permettant d'apprendre à se connaître et à trouver la force d'aller de l'avant sans cette soeur aînée qui était son phare et son roc, celle qui chassait toutes ses peurs... [SDM]

Un roman aussi bref qu'émouvant, qui donne à traverser les différentes étapes du deuil d'une adolescente qui se retrouve totalement dénuée de repères après le décès de sa soeur aînée. Dans un foyer dévasté où s'est installé le silence, Angèle tente de se reconstruire entre des parents qui tentent de faire bonne figure, mais qui n'en mènent pas plus large qu'elle. Rien, hormis l'évocation d'un accident, ne sera dévoilé quant aux circonstances du décès d'Élise, jeune femme de 16 ans fonceuse, aventurière et lumineuse que l'on découvre à travers les souvenirs et les confidences de sa cadette, avec qui elle a partagé tant de moments complices. De mars à juin, les jours défilent, alors qu'Angèle apprend à vivre avec la douleur tout en savourant les promenades réparatrices au bord de la mer et en vivant sa puberté entre les émois amoureux enflammés suscités par un certain Marin ou encore le baiser inattendu qu'elle échange avec Charlotte, amie empathique, tendre et compréhensive, qui lui est d'un grand soutien tout au long de l'épreuve. Humour et poésie s'invitent d'ailleurs par petites touches au fil des entrées de quelques lignes ou de quelques pages, qui sont toujours rédigées sur un ton juste et sans pathos, et au sein desquelles se glisse inévitablement une touche de lumière, alors que l'héroïne s'accroche à ce qui subsiste de beau autour d'elle. Viennent peu à peu la confiance en soi, la fierté du chemin parcouru et la certitude d'être enfin capable de continuer par elle-même en mettant un terme aux séances de thérapie: "Élise, j'arrête d'écrire. On change de saison, et moi je pars. Je pars retrouver les autres. Je pars aimer la vie. [...] À un de ces jours, Élise. Mais pas trop vite!" (p. 149) Un roman solaire et touchant, qui se lit rapidement et qui est présenté dans un beau livre objet imitant l'agenda vert de la narratrice avec ses pages discrètement lignées sur lesquelles la date du jour est suivie du nom du saint à l'honneur. Un signe jaune or est par ailleurs intégré à la reliure. [SDM]

J+ 4.

Il n'y a pas de commentaires pour ce titre.

pour rédiger un commentaire.