Mauvais monstre. 2 / scénario et dessin, Enzo Berkati.

Chaque adolescent possède un oeuf duquel va éclore un petit monstre qui l'accompagnera en tout temps à partir de la puberté. Si toute la classe s'extasie devant le nouveau compagnon de Célie, la fille la plus populaire du groupe, il en est tout le contraire pour Éloïse, solitaire et souffre-douleur, qui exprime sa jalousie. De retour chez elle, l'adolescente constate que son oeuf est fissuré et fait ainsi la rencontre tant attendue avec son monstre. Ce dernier, verdâtre et aucunement mignon, suscite la déception et la colère d'Éloïse qui n'est même pas impressionnée par son pouvoir de faire bouger les objets sans contact. Embarrassée, la jeune fille s'emploie à cacher son monstre et tente, à l'aide d'un manuel portant sur les "mauvais monstres" d'en apprendre davantage sur le sujet et de trouver des solutions pour renverser la vapeur. Dans ce deuxième tome, Éloïse décide d'aller à la recherche de l'auteur du livre des mauvais monstres, mais lorsqu'elle arrive sur les lieux, elle découvre un fugitif qui se cache de la police secrète, laquelle, selon lui, n'hésite pas à éradiquer les mauvais monstres et leur propriétaire. De retour à l'école, Éloïse et Célie sont invitées par deux agents à se rendre au poste et comprennent qu'elles sont possiblement en danger et décident de fuir. [SDM]

Une histoire pleine de rebondissements qui, sous un ton humoristique, effleure des sujets plus sérieux comme l'acceptation de soi, le jugement d'autrui, le harcèlement ou encore la relation entre l'apparence physique et le degré de popularité. Si l'adolescente refuse d'abord de donner un nom à son monstre, préférant l'appeler "Machin", tellement elle a honte de lui, elle se rend rapidement compte que ses pouvoirs comportent des avantages. À travers des dessins caricaturaux à la colorisation vibrante, cette série saupoudrée de fantastique brosse un portrait singulier des tourments de l'adolescence. [SDM]

J 4.