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Belle époque / Elizabeth Ross ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Madeleine Nasalik. Suivi de la nouvelle Les repoussoirs / d'Émile Zola.

Par : Collaborateur(s) : Collection : R (Robert Laffont (Firme))Détails de publication : Paris : Laffont, 2013.Description : 417 p. ; 22 cmISBN :
  • 9782221139158 (br.) :
Sujet(s) : Classification CDD :
  • 818/.6 R823b 23
  • 813/.6 R823b 23
Résumé : Pour échapper à un mariage arrangé avec un boucher quarantenaire, Maude Pichon fuit sa Bretagne natale et s'installe à Paris. Ses illusions romantiques et ses rêves de grandeur s'envolent cependant lorsqu'elle réalise que son emploi de blanchisseuse suffit à peine à couvrir la location d'un garni sordide du quartier Montparnasse. Sa situation financière plus que précaire la force bientôt à accepter un emploi de repoussoir dans l'agence de M. Durandeau. Emploi consistant à jouer les faire-valoir des jeunes aristocrates qui font leur entrée dans le monde en quête d'un époux. Maude est rapidement louée par la comtesse Dubern, qui entreprend de se servir d'elle pour recueillir les confidences de sa fille, Isabelle, à qui on la présente comme une cousine éloignée. Bientôt, l'héroïne se retrouve tiraillée entre son employeuse manipulatrice et l'amitié qu'elle développe avec la jeune femme rebelle et insoumise, qui n'a aucune envie de se marier, qui étudie la photographie en secret et qui réclame son aide pour l'aider à préparer son entrée à l'université. Engourdie par les tenues raffinées qui lui sont offertes, Maude s'emballe cet univers clinquant au risque d'oublier qu'elle n'y est qu'une intruse... [SDM]Critique : Un roman proposant une plongée captivante dans la reconstitution bien documentée du Paris effervescent de la fin du 19e siècle, où l'opulence, la mode flamboyante et le luxe de la bourgeoisie tranchent cruellement avec la misère des petites gens, contraintes à s'humilier pour survivre. Librement inspiré d'une nouvelle d'Émile Zola (reproduite en fin d'ouvrage), ce récit initiatique, qui met en scène les rêves brisés de la jeune Maude, trouve toutefois son écho dans la société contemporaine de par sa réflexion sur la condition féminine, la séduction, l'accès à l'éducation ainsi que la beauté et la laideur. Tout ceci grâce, notamment, à l'art de la photographie pratiqué par Isabelle. Le dénigrement dont sont victimes les jeunes filles quelconques ("Une femme au physique ingrat n'est d'aucune utilité à la société" (p. 45), dira l'ignoble M. Durandeau) n'est effectivement pas sans rappeler les diktats souvent irréalistes de la mode contemporaine. Les balades au Louvre et au coeur du quartier Montmartre, de même que les écueils rencontrés par Paul, un jeune musicien qui n'arrive pas à lancer sa carrière, nourrissent quant à eux une méditation intéressante sur les arts comme "chemin vers la connaissance de soi" (p. 306). Une lecture intéressante, en dépit d'une écriture simple (voire même simpliste), de revirements très prévisibles et de quelques clichés. [SDM]
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Monographie École du Havre-Jeunesse Roman ROSS (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 009010781
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"À Paris, tout se vend--"--Couv.

Pour échapper à un mariage arrangé avec un boucher quarantenaire, Maude Pichon fuit sa Bretagne natale et s'installe à Paris. Ses illusions romantiques et ses rêves de grandeur s'envolent cependant lorsqu'elle réalise que son emploi de blanchisseuse suffit à peine à couvrir la location d'un garni sordide du quartier Montparnasse. Sa situation financière plus que précaire la force bientôt à accepter un emploi de repoussoir dans l'agence de M. Durandeau. Emploi consistant à jouer les faire-valoir des jeunes aristocrates qui font leur entrée dans le monde en quête d'un époux. Maude est rapidement louée par la comtesse Dubern, qui entreprend de se servir d'elle pour recueillir les confidences de sa fille, Isabelle, à qui on la présente comme une cousine éloignée. Bientôt, l'héroïne se retrouve tiraillée entre son employeuse manipulatrice et l'amitié qu'elle développe avec la jeune femme rebelle et insoumise, qui n'a aucune envie de se marier, qui étudie la photographie en secret et qui réclame son aide pour l'aider à préparer son entrée à l'université. Engourdie par les tenues raffinées qui lui sont offertes, Maude s'emballe cet univers clinquant au risque d'oublier qu'elle n'y est qu'une intruse... [SDM]

Un roman proposant une plongée captivante dans la reconstitution bien documentée du Paris effervescent de la fin du 19e siècle, où l'opulence, la mode flamboyante et le luxe de la bourgeoisie tranchent cruellement avec la misère des petites gens, contraintes à s'humilier pour survivre. Librement inspiré d'une nouvelle d'Émile Zola (reproduite en fin d'ouvrage), ce récit initiatique, qui met en scène les rêves brisés de la jeune Maude, trouve toutefois son écho dans la société contemporaine de par sa réflexion sur la condition féminine, la séduction, l'accès à l'éducation ainsi que la beauté et la laideur. Tout ceci grâce, notamment, à l'art de la photographie pratiqué par Isabelle. Le dénigrement dont sont victimes les jeunes filles quelconques ("Une femme au physique ingrat n'est d'aucune utilité à la société" (p. 45), dira l'ignoble M. Durandeau) n'est effectivement pas sans rappeler les diktats souvent irréalistes de la mode contemporaine. Les balades au Louvre et au coeur du quartier Montmartre, de même que les écueils rencontrés par Paul, un jeune musicien qui n'arrive pas à lancer sa carrière, nourrissent quant à eux une méditation intéressante sur les arts comme "chemin vers la connaissance de soi" (p. 306). Une lecture intéressante, en dépit d'une écriture simple (voire même simpliste), de revirements très prévisibles et de quelques clichés. [SDM]

J++ 4.

Titre original: Belle epoque.

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