Tu ne dors pas, Isidore? / Frédéric Stehr.

Réédition. À l'aube de l'hiver, Isidore n'arrive pas à trouver le sommeil. En sirotant une tasse de tisane, le gros ours se demande si tout le monde passe la saison froide à dormir. Tant qu'à être réveillé, pourquoi ne pas aller explorer les environs pour trouver la réponse à sa question? Enfonçant son bonnet rouge sur sa tête, le plantigrade entame une balade dans la campagne enneigée et ne tarde pas à se laisser guider par l'odeur alléchante provenant du terrier d'un blaireau, qui concocte de savoureuses soupes pour les gens de passage. Après le repas, c'est à deux que se poursuit la promenade de l'ursidé. Un lapin dont le terrier a disparu sous la neige, deux chiens qui ont fui le maître qui les maltraitait et un cousin canadien, qui a apporté dans ses bagages du sirop d'érable et de bonnes histoires à raconter, se greffent tour à tour au duo et c'est tous ensemble qu'ils terminent l'hiver dans la grotte de l'ours, dont l'hospitalité fait rapidement le tour de la forêt... [SDM]

Une histoire randonnée pleine de douceur et de tendresse, qui s'inscrit sous le signe du partage, de l'entraide, de la bonne humeur, de l'hospitalité et de ces amitiés précieuses qui réchauffent les mois d'hiver. Le texte, joyeusement rythmé par des dialogues et des patois rigolos ("Saperlibouillotte!"), est scindé en huit chapitres de quatre à huit pages au sein desquels les brefs paragraphes sont délicatement mis en images par des aquarelles expressives, rehaussées de fins traits de plume et de crayon noir, qui campent l'attendrissant bestiaire semi-anthropomorphisé dans des décors forestiers rapidement balayés par une violente tempête à laquelle on échappe pour partager souper et feu de bois dans un antre douillet. [SDM]

ME+ 4.