La malédiction de la guimauve poilue / Julie Royer ; illustrations : Sabrina Gendron.

Lola et Philibert adorent les friandises. Ce qui tombe plutôt bien puisque leurs parents sont propriétaires d'une confiserie. Les deux enfants sont par ailleurs très attachés à Gustave, leur gardien, qui ne manque jamais de leur raconter des histoires effrayantes de son cru. Ce soir, l'adolescent va toutefois un peu loin en leur partageant un récit laissant croire que chaque guimauve renferme un horrible monstre mou, qui s'anime et grandit au contact de la salive des félins afin de prendre la forme d'une créature qui engloutit tout ce qui se colle à ses longs poils gluants. Se sentant coupable de la peur qu'il a suscitée chez ses protégés, le jeune baby-sitter s'efforce de les convaincre que tout cela n'est que pure invention lorsque des bruits étranges leur proviennent de la cuisine, où les parents ont justement laissé des guimauves avant leur départ. Et si tout était vrai et que le chat adopté par la famille la journée même avait permis la réalisation de la malédiction en dévorant une friandise? [SDM]

Un petit roman d'épouvante relatant la traque d'un monstre gourmand dans laquelle se lancent deux enfants et leur gardien, qui peine bientôt lui-même à démêler le vrai du faux alors que les événements étranges et inquiétants s'enchaînent en laissant croire qu'une véritable guimauve maléfique est à l'oeuvre dans la maison. Évidemment, tout rentre dans l'ordre lors de la chute parfaitement rassurante qui apporte une explication rationnelle à tous les mystères survenus au cours de la soirée. L'attirail étrange dont s'affublent les jeunes chasseurs de monstre et leur gardien brandissant un aspirateur confère par ailleurs une touche d'humour à ce récit de lecture facile auquel est enchâssé celui de la malédiction racontée par Gustave. Quelques images de synthèse plutôt accessoires (généralement des représentations d'objets) jalonnent le récit, dont les termes les plus difficiles sont suivis d'un astérisque et expliqués dans le glossaire final. Au sein des nombreux dialogues, chaque intervention est précédée du nom de l'interlocuteur afin de faciliter la compréhension des premiers lecteurs auxquels on propose par ailleurs un texte rédigé dans une police généreuse et un interlignage aéré. Les douze premières pages de l'ouvrage présentent quant à elles les protagonistes principaux et secondaires sous forme d'imitations de Polaroid accompagnées de quelques lignes de texte. [SDM]

E+ 3.

Pour enfants de 7 ans et plus.