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Dans l'ombre de la sorcière / Louise Mey ; illustré par Églantine Ceulemans.

Par : Collaborateur(s) : Collection : Mey, Louise. Mystère & pyjamas-chaussettes ; 4.Éditeur : Paris : Nathan, [2023]Date du droit d'auteur : ©2023Description : 116 pages : illustrations ; 21 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782095015381
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 848/.92 M612d 23
  • 843/.92 M612d 23
Résumé : Bien que ses papas lui aient interdit de regarder le film d'horreur dont tout le monde parle, Camille en a regardé le début en secret. Depuis, elle n'arrive pas à se sortir de la tête les images où une sorcière se fait brûler. Pour tenter de chasser ce cauchemar, la fillette convainc ses camarades s'intéresser aux sorcières dans leur exposé. À la bibliothèque publique, il y a de nombreux ouvrages sur le sujet, et aussi une femme bien étrange. [SDM]Critique : Un petit roman où l'on retrouve une héroïne et narratrice d'origine vietnamienne, qui a été adoptée par un couple homosexuel et qui se déplace avec une béquille pour compenser la faiblesse de l'une de ses jambes. Cette fillette, qui rêve de soigner les bébés paresseux victimes des changements climatiques, forme un tandem original, vitaminé et rafraîchissant avec Églantine, un fantôme qui gagne en aplomb et qui réussit à se matérialiser et à donner l'impression qu'elle est toujours humaine de plus en plus longtemps alors que les liens se resserrent entre elles. La vieille dame change par ailleurs de couleur et d'odeur en fonction des émotions qu'elle ressent, le bonheur lui conférant un parfum de gourmandises et de pâtisseries, tandis que la tristesse la fait plutôt sentir le chien mouillé. La joie de vivre, l'entrain et la bonne humeur contagieuse qui caractérisent la fillette expressive, déterminée et d'une grande lucidité, qui est par ailleurs dotée d'un grand sens de la répartie et qui dénonce vertement les préjugés dont sa famille peu conventionnelle est victime, et qui sont ici mis en parallèle l'histoire de la discrimination de ces femmes différentes, qui, à une certaine époque, étaient condamnées pour être des sorcières. L'auteure réussit malgré tout à aborder ces thèmes en se mettant à la parfaite hauteur des enfants, les deux papas prenant le temps de bien expliquer à Camille ce qu'ils ressentent sans jamais l'infantiliser, et ce, tout en restant dans les limites de ce qu'elle peut comprendre. Des pages tirées d'un carnet dans lequel Camille consigne avec une touche d'humour ses quatre plus grosses peurs ou ses rêves préférés viennent dynamiser le texte, scindé en de brefs chapitres égayés de dialogues vitaminés et d'illustrations à l'avenant, ces dernières étant vivement esquissées à la plume et rehaussées de lavis. Un roman porté par une plume alerte, qui véhicule un beau message de bienveillance, de tolérance et d'ouverture aux différences. [SDM]
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Monographie École des Prairies Roman MEY v.4 (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 115003378
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Bien que ses papas lui aient interdit de regarder le film d'horreur dont tout le monde parle, Camille en a regardé le début en secret. Depuis, elle n'arrive pas à se sortir de la tête les images où une sorcière se fait brûler. Pour tenter de chasser ce cauchemar, la fillette convainc ses camarades s'intéresser aux sorcières dans leur exposé. À la bibliothèque publique, il y a de nombreux ouvrages sur le sujet, et aussi une femme bien étrange. [SDM]

Un petit roman où l'on retrouve une héroïne et narratrice d'origine vietnamienne, qui a été adoptée par un couple homosexuel et qui se déplace avec une béquille pour compenser la faiblesse de l'une de ses jambes. Cette fillette, qui rêve de soigner les bébés paresseux victimes des changements climatiques, forme un tandem original, vitaminé et rafraîchissant avec Églantine, un fantôme qui gagne en aplomb et qui réussit à se matérialiser et à donner l'impression qu'elle est toujours humaine de plus en plus longtemps alors que les liens se resserrent entre elles. La vieille dame change par ailleurs de couleur et d'odeur en fonction des émotions qu'elle ressent, le bonheur lui conférant un parfum de gourmandises et de pâtisseries, tandis que la tristesse la fait plutôt sentir le chien mouillé. La joie de vivre, l'entrain et la bonne humeur contagieuse qui caractérisent la fillette expressive, déterminée et d'une grande lucidité, qui est par ailleurs dotée d'un grand sens de la répartie et qui dénonce vertement les préjugés dont sa famille peu conventionnelle est victime, et qui sont ici mis en parallèle l'histoire de la discrimination de ces femmes différentes, qui, à une certaine époque, étaient condamnées pour être des sorcières. L'auteure réussit malgré tout à aborder ces thèmes en se mettant à la parfaite hauteur des enfants, les deux papas prenant le temps de bien expliquer à Camille ce qu'ils ressentent sans jamais l'infantiliser, et ce, tout en restant dans les limites de ce qu'elle peut comprendre. Des pages tirées d'un carnet dans lequel Camille consigne avec une touche d'humour ses quatre plus grosses peurs ou ses rêves préférés viennent dynamiser le texte, scindé en de brefs chapitres égayés de dialogues vitaminés et d'illustrations à l'avenant, ces dernières étant vivement esquissées à la plume et rehaussées de lavis. Un roman porté par une plume alerte, qui véhicule un beau message de bienveillance, de tolérance et d'ouverture aux différences. [SDM]

E++ 4.

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