Les dragons de Tihoca / scénario et dessins, Vicente Montalbá ; traduction, Léa Jaillard.

Lidia connaît Martin, qu'elle surnomme Loup, depuis qu'elle est toute petite, mais maintenant qu'ils ne sont plus au primaire, elle n'apprécie plus de le voir constamment la protéger, particulièrement quand Véronica, une brute qui veut sans cesse copier sur la rouquine, est dans les parages. Le garçon, dont toutes les filles sont amoureuses, lui confie toutefois qu'il est en train d'écrire une histoire pour elle, ce qui chagrine profondément Maribel, l'amie de Lidia. À la lecture de ce récit merveilleux, dans lequel le seigneur de l'obscurité s'est réveillé pour jeter une malédiction sur le monde lorsque le jeune Eoesa s'est emparé de l'épée qui le gardait pris au piège, la rouquine apprend avec stupéfaction qu'elle serait la fille de ce dernier, envoyée dans un autre monde par mesure de protection. Elle refuse de croire à pareille fabulation, même si ses parents adoptifs ont corroboré les dires de Martin, mais vient bientôt le temps où elle devra elle-même mettre fin à la malédiction qui touche son univers d'origine. [SDM]

Une bande dessinée aux coins arrondis dont la trame passe un peu sans crier gare du quotidien d'une collégienne à un univers merveilleux inspiré des mangas et des jeux vidéo. Les explications sur l'histoire de ce dernier ainsi que sur la destinée de Lidia sont plutôt bâclées, mais de nombreuses touches d'humour viennent néanmoins égayer le tout, même si on s'appuie sur des clichés pour ce faire. Les dessins à l'encre aux traits courbes, colorés en aplats, confèrent de grands yeux exorbités à tous les personnages. [SDM]

9 +.

E++ 4.