Le captif du grenier / Pierre-Luc Bélanger.

En compagnie de ses amis d'enfance et voisins, Daniel et Élisabeth, Yannick quitte pour la première fois son Ontario natal vers Terre-Neuve afin d'accomplir des travaux de rénovation dans une maison d'époque achetée par la tante de ces derniers. Marqué par la violence physique dont il a été victime de la part d'un ancien conjoint de sa mère, mais également par le décès accidentel de son frère cadet survenu deux ans plus tôt et dont il porte la culpabilité, Yannick profite de chaque instant en compagnie de ses amis. Lors d'une journée de pluie abondante, le trio se rend au grenier afin de trouver la cause d'une infiltration d'eau, mais ils découvrent plutôt d'étranges marques au mur, indiquant qu'une personne aurait été captive dans cet espace pendant de nombreux mois. Ils décident ainsi d'enquêter discrètement afin d'élucider les secrets que renferme la maison... [SDM]

Un roman qui fait cohabiter plusieurs sujets chargés tels que la violence familiale, le deuil, les premiers émois amoureux et la maladie dégénérative. À cela s'ajoute la découverte du passage d'un prisonnier (un enfant né hors mariage que l'on a ostracisé) dont la vie nous est racontée à travers quelques chapitres qui nous replongent au 19e siècle. Il manque ici de liant entre les divers thèmes qu'on nous sert. L'intrigue du captif arrive seulement vers la moitié de l'ouvrage, tandis que "l'enquête" menée par les trois amis pour connaître la vérité est peu poussée. L'action qui se déroule presque entièrement à Terre-Neuve apporte un vent de fraîcheur et c'est sans doute ce sentiment de liberté qu'amènent les grands espaces qui permet au héros principal de faire la paix avec son passé douloureux. [SDM]

J 3.

Pour les jeunes.