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David et le salon funéraire / texte, François Gravel ; illustrations, Fabrice Boulanger.

Par : Collaborateur(s) : Collection : Mes premiers frissonsÉditeur : Saint-Lambert (Québec) Canada : Dominique et compagnie, [2022]Date du droit d'auteur : ©2022Édition : [Nouvelle édition]Description : 31 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 23 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782898205972
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • C848/.914 G7746d 23
  • C843/.914 G7746d 23
Résumé : Publié en 2005 avec les illustrations de Pierre Pratt. Lorsque son ballon passe par-dessus la clôture et roule dans le cimetière voisin, David ne craint pas d'aller le chercher. Il adore par ailleurs inventer des histoires d'horreur avec son ami Simon. En revanche, lorsqu'il apprend que sa grand-mère est décédée et qu'il doit se rendre au salon funéraire, la peur l'envahit. La nuit, il ne peut s'empêcher d'imaginer la vieille dame se redresser dans son cercueil, les yeux grands ouverts, parce qu'elle n'était pas vraiment morte. Le jour J, son père perçoit son trouble et lui propose de l'accompagner jusqu'à la porte du salon, où il aura le choix d'entrer ou non. Après avoir patienté longtemps et tenu la porte à de nombreux inconnus, le jeune garçon décide de s'aventurer à l'intérieur avec sa cousine Marie-Ève, qui est aussi intimidée que lui. Ensemble, ils franchissent le seuil et observent les adultes, rassemblés en petits groupes, qui passent des rires aux larmes en partageant des souvenirs. Mais, oseront-ils s'aventurer jusqu'au fond de la salle, là où se trouve le cercueil? [SDM]Critique : Une série qui redonne vie, dans un format album, à un petit héros dont les aventures ont connu un beau succès sous la forme de premiers romans au début des années 2000. Dans chaque titre, l'attachant blondinet est amené à transcender l'une de ses peurs et celle du salon funéraire n'est pas des moindres! Superbement maîtrisé et rassurant, le texte rend parfaitement compte de la psychologie de l'enfant et du cheminement qu'il effectue grâce au réconfort et à la compréhension que lui apporte son papa bienveillant, qui respecte ses choix à chacune des étapes. C'est en faisant plusieurs détours et en jouant à cache-cache avec sa cousine que David s'approche finalement du cercueil pour regarder le visage de sa maman, qui semble en cire et qu'il a du mal à reconnaître, mais qu'il remercie pour ses histoires et salue une dernière fois. L'expérience est libératrice, tout comme la mort l'a été pour la vieille dame, qui est décédée d'une longue maladie. Alors que la narration, assumée par le jeune garçon, donne réellement à vivre ce moment important à hauteur d'enfant, les illustrations plongent le lecteur dans une ambiance fantastique et mystérieuse, voire gentiment horrifique. Aquarelles et pastels noirs retouchés à l'ordinateur campent les personnages stylisés aux bouilles rondes très enfantines dans des décors dignes des films d'épouvante. Les cadrages très cinématographiques (dont certains en plongée) favorisent d'ailleurs l'immersion dans les tableaux, qui invitent d'abord à visiter la chambre du bambin, plongée dans l'obscurité, dont les murs sont rehaussés d'un papier peint aux motifs de têtes de mort et dont la fenêtre ouvre sur la silhouette d'un manoir entouré de silhouettes d'arbres squelettiques. Manoir gardé par un portail en fer forgé, qui est en fait le fameux salon funéraire que l'on a l'occasion d'admirer de plus près lorsque le héros et son papa le rejoignent en bravant la tempête hivernale qui fait rage. Les camaïeux de bleus et de gris renforcent l'ambiance gothique et glaciale qui imprègne la première moitié du récit, tandis que dans la seconde, les deux cousins cheminent dans une salle à l'éclairage chaud et feutré au fond de laquelle trône le cercueil de la défunte, dont le visage cireux et grisâtre est égayé d'un mince sourire. Lors du retour à la maison, le ciel nocturne s'éclaire quant à lui d'une lueur mauve, alors que le fantôme de la vieille dame, dans les mêmes tons, sort du salon et tourbillonne avec une joie palpable dans la nuit qui revêt soudain un aspect beaucoup moins inquiétant. C'est ainsi apaisé que David s'endort sous le regard de sa mamie au teint rose, qui est venue le saluer au bord de la fenêtre et qui plonge le lendemain avec un bonheur non dissimulé dans son cercueil, que l'on met en terre au cimetière. [SDM]
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Publié en 2005 avec les illustrations de Pierre Pratt. Lorsque son ballon passe par-dessus la clôture et roule dans le cimetière voisin, David ne craint pas d'aller le chercher. Il adore par ailleurs inventer des histoires d'horreur avec son ami Simon. En revanche, lorsqu'il apprend que sa grand-mère est décédée et qu'il doit se rendre au salon funéraire, la peur l'envahit. La nuit, il ne peut s'empêcher d'imaginer la vieille dame se redresser dans son cercueil, les yeux grands ouverts, parce qu'elle n'était pas vraiment morte. Le jour J, son père perçoit son trouble et lui propose de l'accompagner jusqu'à la porte du salon, où il aura le choix d'entrer ou non. Après avoir patienté longtemps et tenu la porte à de nombreux inconnus, le jeune garçon décide de s'aventurer à l'intérieur avec sa cousine Marie-Ève, qui est aussi intimidée que lui. Ensemble, ils franchissent le seuil et observent les adultes, rassemblés en petits groupes, qui passent des rires aux larmes en partageant des souvenirs. Mais, oseront-ils s'aventurer jusqu'au fond de la salle, là où se trouve le cercueil? [SDM]

Une série qui redonne vie, dans un format album, à un petit héros dont les aventures ont connu un beau succès sous la forme de premiers romans au début des années 2000. Dans chaque titre, l'attachant blondinet est amené à transcender l'une de ses peurs et celle du salon funéraire n'est pas des moindres! Superbement maîtrisé et rassurant, le texte rend parfaitement compte de la psychologie de l'enfant et du cheminement qu'il effectue grâce au réconfort et à la compréhension que lui apporte son papa bienveillant, qui respecte ses choix à chacune des étapes. C'est en faisant plusieurs détours et en jouant à cache-cache avec sa cousine que David s'approche finalement du cercueil pour regarder le visage de sa maman, qui semble en cire et qu'il a du mal à reconnaître, mais qu'il remercie pour ses histoires et salue une dernière fois. L'expérience est libératrice, tout comme la mort l'a été pour la vieille dame, qui est décédée d'une longue maladie. Alors que la narration, assumée par le jeune garçon, donne réellement à vivre ce moment important à hauteur d'enfant, les illustrations plongent le lecteur dans une ambiance fantastique et mystérieuse, voire gentiment horrifique. Aquarelles et pastels noirs retouchés à l'ordinateur campent les personnages stylisés aux bouilles rondes très enfantines dans des décors dignes des films d'épouvante. Les cadrages très cinématographiques (dont certains en plongée) favorisent d'ailleurs l'immersion dans les tableaux, qui invitent d'abord à visiter la chambre du bambin, plongée dans l'obscurité, dont les murs sont rehaussés d'un papier peint aux motifs de têtes de mort et dont la fenêtre ouvre sur la silhouette d'un manoir entouré de silhouettes d'arbres squelettiques. Manoir gardé par un portail en fer forgé, qui est en fait le fameux salon funéraire que l'on a l'occasion d'admirer de plus près lorsque le héros et son papa le rejoignent en bravant la tempête hivernale qui fait rage. Les camaïeux de bleus et de gris renforcent l'ambiance gothique et glaciale qui imprègne la première moitié du récit, tandis que dans la seconde, les deux cousins cheminent dans une salle à l'éclairage chaud et feutré au fond de laquelle trône le cercueil de la défunte, dont le visage cireux et grisâtre est égayé d'un mince sourire. Lors du retour à la maison, le ciel nocturne s'éclaire quant à lui d'une lueur mauve, alors que le fantôme de la vieille dame, dans les mêmes tons, sort du salon et tourbillonne avec une joie palpable dans la nuit qui revêt soudain un aspect beaucoup moins inquiétant. C'est ainsi apaisé que David s'endort sous le regard de sa mamie au teint rose, qui est venue le saluer au bord de la fenêtre et qui plonge le lendemain avec un bonheur non dissimulé dans son cercueil, que l'on met en terre au cimetière. [SDM]

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