N'ouvre pas ce livre, jamais! / Andy Lee ; illustrations de Heath McKenzie.

Titre de la couverture.

Le dos porte en outre: 6.

Dans le titre les mots "Ouvre ce livre" sont en évidence, auxquels sont ajoutés les autres mots.

"STOP! Pas si vite! Ça recommence... Tu n'as rien remarqué, mais il se passe déjà des choses étranges... à cause de toi! Je n'ai pas le temps de t'expliquer. D'ailleurs, le temps, c'est bien ça le problème. S'il te plaît, fais-moi confiance, ne tourne pas la page." (p. [1-2]). C'est ainsi que Wizz (une drôle de créature bleue déjà rencontrée dans plusieurs autres titres similaires) interpelle le lecteur et essaie désespérément de le dissuader de tourner les pages suivantes. Car, chaque fois qu'il le fait, il se retrouve de son côté catapulté dans le passé! Le narrateur fera cependant de belles découvertes lorsqu'il se retrouve auprès de Mozart, de Michel-Ange (en pleine création du plafond de la chapelle Sixtine) ou encore dans l'Amérique des chercheurs d'or. Il refuse toutefois de rester coincé à l'époque où la télévision n'existait pas encore et appelle désespérément à l'aide lorsqu'il atterrit en plein coeur d'un duel de chevaliers du Moyen Âge, qu'il est sur le point d'être dévoré par les lions du Colisée romain ou qu'il se retrouve poursuivi par un tigre à dents de sabre! Mais où cela s'arrêtera-t-il? [SDM]

Une histoire pleine d'espièglerie et de suspense au fil de laquelle le lecteur s'amuse à braver l'interdit afin d'assouvir sa curiosité et de découvrir les conséquences loufoques qu'a sa désobéissance sur Wizz, un personnage dont le corps, bleu et tout rond, est flanqué de bras et de jambes minces d'une longueur totalement disproportionnée. Beaucoup d'expressivité dans les représentations de cette créature cocasse, qui connaît ici de nombreux revers en reculant toujours plus loin dans le passé, et ce, jusqu'au dénouement dévoilé sur les pages de garde, où il est catapulté dans l'espace sous l'effet du Big Bang. Des pastels et crayonnés de synthèse mettent le tout en images avec simplicité et vivacité en campant le héros aux mimiques caricaturales dans des décors réduits à l'essentiel, qui laissent tout de même entrevoir le plafond de la chapelle Sixtine (revu avec d'étranges créatures pastel), une arène romaine, les pyramides égyptiennes ou encore un salon des années1970. On prend par ailleurs plaisir à admirer les tenues dans lesquelles se retrouve engoncé le voyageur du temps, entre salopette du chercheur d'or, perruque poudrée à la Mozart, armure de chevalier, ceinture de gladiateur, pagne en fourrure préhistorique ou pantalon pattes d'éléphant! Le tout est croqué sur des fonds tour à tour blancs et de couleurs vives, qui ajoutent au dynamisme de l'aventure. Un divertissement amusant, bien que le procédé, au départ original, se fasse un peu redondant au fil des volumes et qu'il perde son effet de surprise. [SDM]

ME+ 3.