Une guerre pour moi ... / [texte de] Thomas Scotto ; [illustrations de] Barroux.
Éditeur : Montréal, Québec, Canada : Les 400 coups, [2015]Date du droit d'auteur : ©2015Description : 32 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 29 cmType de contenu :- texte
- sans médiation
- volume
- 9782895406617 (relié) :
- 848/.92 S431g 23
- 843/.92 S431g 23
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Albums | École Thérèse-Martin | Album + | SCOT (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 103BIB003016 |
Album permettant d'aborder, sans détour et avec réalisme, le thème des enfants soldats illustré ici par le petit narrateur né durant la guerre et que son frère entraîne dans sa milice armée de mitraillettes. Alors que la ville est en ruines et que leur école a été bombardée, l'enfant, pas assez fort pour porter une carabine, devient leur éclaireur et ravitailleur en munitions. Un soir, son grand frère l'envoie en mission: "Il faudra bondir sur la colline. Éviter les balles, sauter au-dessus des mines, se faufiler entre les trous, courir, se cacher, courir et ne pas être prisonnier.", lui dit-il. (cf. p. [23]). Or, le petit réalise en cours de route, mais trop tard, le sort qui l'attend, si cette guerre est bien vraie. [SDM]
Un album poignant qui veut sensibiliser le lecteur à la perspective tronquée de ces enfants à qui on a promis la gloire s'ils obéissent à leur chef de guerre, souvent dans des conditions de grande misère. Empreint de la naïveté du gamin, possiblement africain (mais qui pourrait aussi vivre sous les tropiques, puisqu'on aperçoit des palmiers), on y a campé le sort de ces enfants noirs soldat en restituant, avec une certaine retenue poétique et enfantine, les décors désolés que de grands lavis, tour à tour grisés de suie ou illuminé d'orange rouge feu, mettent en lumière. Le dénouement qui fait triompher la mort (représentée par un monstre de feu qui s'empare de l'enfant aux yeux fermés), souligne, en assombrissant l'image répétée deux fois, la gravité de ce qu'il prenait pour un jeu et la fatalité qui l'y attendait: "Parce que, en vrai, je deviens quoi si je perds?" (cf. p. [29]). [SDM]
E+ D.
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