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Poire au chocolat / Marilou Addison ; illustrations, Sabrina Gendron.

Par : Collaborateur(s) : Collection : Addison, Marilou, Journal de Dylane ; 13 3/4.Éditeur : [Blainville, Québec] : Boomerang, [2022]Date du droit d'auteur : ©2022Description : 381 pages : illustrations ; 23 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782897096694
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • C848/.92 A226p 23
  • C843/.92 A226p 23
Résumé : Opus hors-série où Dylane cède la parole à sa cousine Mirabelle, qui est dévastée depuis que Phil a mis un terme à leur relation. N'ayant plus une once d'amour-propre, elle lui envoie des messages à répétition, le suppliant en vain de lui donner une seconde chance. Même lorsqu'il bloque ses appels sur son téléphone, l'adolescente désespérée ne pense qu'à trouver un stratagème pour le reconquérir, convaincue que, si elle améliore son apparence physique, le tour sera joué. Lorsque ses parents annulent, in extremis, l'augmentation mammaire qu'elle avait programmée, Mira fait donc des pieds et des mains pour décrocher un stage de mécanique au garage où Phil passera également l'été. Et, elle est déterminée à prouver à tous les mécaniciens machistes qui rient de sa maladresse qu'elle a sa place parmi eux. Parallèlement, Mira s'inquiète pour sa mère, qui se bat contre un cancer, et devient une héroïne féministe lorsqu'un incident la conduit à créer le mouvement #Libérez les tétons... [SDM]Critique : Un journal intime très classique, qui s'inscrit dans la parfaite continuité du tome 13 du ##Journal de Dylane## et qui reprend exactement où ce dernier s'est terminé, à savoir lorsque les parents de Mirabelle sont débarqués dans le cabinet du médecin où elle s'apprêtait à subir une augmentation mammaire. On retrouve ici une héroïne désespérée et mal dans sa peau, qui refuse non seulement d'admettre que son ex-petit ami ne l'aime plus (même s'il a une nouvelle blonde), mais également que ses tentatives de reconquête s'apparentent au harcèlement. Les critiques constantes de la mère extrêmement superficielle de l'héroïne ont incontestablement eu une incidence très malheureuse sur cette dernière, qui mise à de multiples reprises sur son physique pour obtenir ce qu'elle veut, et ce, tout en affirmant d'un autre côté vouloir démontrer qu'elle est plus qu'une enveloppe et qu'elle est l'égale des garçons. À ce sujet, elle lance d'ailleurs un mouvement social contre la misogynie des règles vestimentaires après qu'un professeur d'éducation physique lui ait demandé de mettre un soutien-gorge afin de dissimuler ses mamelons, qui apparaissaient sous son chandail blanc. Ce qu'on n'aurait jamais demandé à un garçon, affirme-t-elle. Les messages lancés aux jeunes lectrices s'avèrent ainsi souvent ambigus et on déplorera également le discours tenu par la mère de l'héroïne à propos d'un lien existant potentiellement entre le port du soutien-gorge et le cancer du sein: "Je voulais que tu saches quelque chose. Tu sais, pour les soutiens-gorge... [...] C'est une bonne chose de ne pas toujours en porter. Il paraît que... c'est mauvais pour les seins et que ça peut même causer le... [...] le cancer du sein. Et comme il y a des cancers gynécologiques dans la famille, tu devrais faire attention." (p. 219). L'impact de cette révélation est d'autant plus fort que la mère de Mirabelle souffre elle-même de ce cancer et que le récit met en lumière les conséquences douloureuses des traitements de chimio qu'elle subit, ainsi que les conséquences du cancer sur la vie familiale. Quelques pages plus loin, l'adolescente spécifie que "les études ne semblent pas s'entendre sur le sujet" (p. 240), mais une graine de panique pourrait déjà avoir germé chez les lectrices les plus anxieuses, et ce, même si ce mythe est déconstruit sur le site de la Société canadienne du cancer. Quelques recettes de desserts réalisées autour des poires et du chocolat jalonnent la narration au ton très actuel, rédigée dans une typographie large et aérée que viennent pimenter de nombreux courriels et textos. Ces derniers ne sont pas toujours rédigés dans un français correct et intègre de multiples déformations qu'entraîne l'utilisation du langage SMS auxquelles s'ajoutent par ailleurs les "Oh maille god!" [sic], dont l'héroïne ponctue constamment son discours. Soulignons que, bien qu'elle ait seize ans, cette dernière demeure assez ingénue pour son âge, si bien que l'ensemble demeure très pudique et accessible aux plus jeunes. [SDM]
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Monographie École Thérèse-Martin Roman ADDI Can v.13(3/4) (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 103BIB004203
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Opus hors-série où Dylane cède la parole à sa cousine Mirabelle, qui est dévastée depuis que Phil a mis un terme à leur relation. N'ayant plus une once d'amour-propre, elle lui envoie des messages à répétition, le suppliant en vain de lui donner une seconde chance. Même lorsqu'il bloque ses appels sur son téléphone, l'adolescente désespérée ne pense qu'à trouver un stratagème pour le reconquérir, convaincue que, si elle améliore son apparence physique, le tour sera joué. Lorsque ses parents annulent, in extremis, l'augmentation mammaire qu'elle avait programmée, Mira fait donc des pieds et des mains pour décrocher un stage de mécanique au garage où Phil passera également l'été. Et, elle est déterminée à prouver à tous les mécaniciens machistes qui rient de sa maladresse qu'elle a sa place parmi eux. Parallèlement, Mira s'inquiète pour sa mère, qui se bat contre un cancer, et devient une héroïne féministe lorsqu'un incident la conduit à créer le mouvement #Libérez les tétons... [SDM]

Un journal intime très classique, qui s'inscrit dans la parfaite continuité du tome 13 du ##Journal de Dylane## et qui reprend exactement où ce dernier s'est terminé, à savoir lorsque les parents de Mirabelle sont débarqués dans le cabinet du médecin où elle s'apprêtait à subir une augmentation mammaire. On retrouve ici une héroïne désespérée et mal dans sa peau, qui refuse non seulement d'admettre que son ex-petit ami ne l'aime plus (même s'il a une nouvelle blonde), mais également que ses tentatives de reconquête s'apparentent au harcèlement. Les critiques constantes de la mère extrêmement superficielle de l'héroïne ont incontestablement eu une incidence très malheureuse sur cette dernière, qui mise à de multiples reprises sur son physique pour obtenir ce qu'elle veut, et ce, tout en affirmant d'un autre côté vouloir démontrer qu'elle est plus qu'une enveloppe et qu'elle est l'égale des garçons. À ce sujet, elle lance d'ailleurs un mouvement social contre la misogynie des règles vestimentaires après qu'un professeur d'éducation physique lui ait demandé de mettre un soutien-gorge afin de dissimuler ses mamelons, qui apparaissaient sous son chandail blanc. Ce qu'on n'aurait jamais demandé à un garçon, affirme-t-elle. Les messages lancés aux jeunes lectrices s'avèrent ainsi souvent ambigus et on déplorera également le discours tenu par la mère de l'héroïne à propos d'un lien existant potentiellement entre le port du soutien-gorge et le cancer du sein: "Je voulais que tu saches quelque chose. Tu sais, pour les soutiens-gorge... [...] C'est une bonne chose de ne pas toujours en porter. Il paraît que... c'est mauvais pour les seins et que ça peut même causer le... [...] le cancer du sein. Et comme il y a des cancers gynécologiques dans la famille, tu devrais faire attention." (p. 219). L'impact de cette révélation est d'autant plus fort que la mère de Mirabelle souffre elle-même de ce cancer et que le récit met en lumière les conséquences douloureuses des traitements de chimio qu'elle subit, ainsi que les conséquences du cancer sur la vie familiale. Quelques pages plus loin, l'adolescente spécifie que "les études ne semblent pas s'entendre sur le sujet" (p. 240), mais une graine de panique pourrait déjà avoir germé chez les lectrices les plus anxieuses, et ce, même si ce mythe est déconstruit sur le site de la Société canadienne du cancer. Quelques recettes de desserts réalisées autour des poires et du chocolat jalonnent la narration au ton très actuel, rédigée dans une typographie large et aérée que viennent pimenter de nombreux courriels et textos. Ces derniers ne sont pas toujours rédigés dans un français correct et intègre de multiples déformations qu'entraîne l'utilisation du langage SMS auxquelles s'ajoutent par ailleurs les "Oh maille god!" [sic], dont l'héroïne ponctue constamment son discours. Soulignons que, bien qu'elle ait seize ans, cette dernière demeure assez ingénue pour son âge, si bien que l'ensemble demeure très pudique et accessible aux plus jeunes. [SDM]

J D.

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