Le livre somnifère / Jocelyn Boisvert.
Collection : Collection Graffiti ; 61Détails de publication : Saint-Lambert : Soulières, 2010.Description : 187 p. ; 18 cmISBN :- 9782896071227 (br.) :
- C848/.92 B684L 22
- C843/.92 B684L 22
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Monographie | École du Havre-Jeunesse | Roman | BOIS (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 009003769 | |||
Monographie | École Thérèse-Martin | Roman | BOIS (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 103BIB005791 |
"Attention! Ce livre peut provoquer un état de somnolence. [...] Ouvre grand les yeux. Détends chaque muscle de ton corps. Respire profondément. Pro-fon-dé-ment. Fixe ton regard sur les caractères. [...] Et voilà que sans même t'en rendre compte, tu t'endors..." (p. 19) Telle est l'amorce de ce roman dont le lecteur devient le héros somnambule. À peine endormi, le lecteur est interpellé par un fonctionnaire qui l'accuse d'être entré par effraction au pays des rêves, où l'on ne peut déambuler qu'en étant titulaire d'un permis délivré par les Trente mille et une nuits. Le voilà embarqué dans le fourgon du Sommeil paradoxal et conduit à la Centrale de la Nuit des Temps, où on l'enferme dans la prison des rêveurs clandestins. Heureusement, le directeur des lieux l'informe rapidement qu'il a été victime d'une erreur: en tant que petit-fils du fondateur de l'industrie des rêves, il a droit à un laissez-passer à vie! Libéré, le héros est conduit à l'oniriport d'où partent les vols pour Oniria, le pays des rêves. Débute un périple haut en couleur au cours duquel il fera du parachutisme, visitera le Palais des Glaces, participera au Gala du Rêve de l'année et rencontrera la séduisante Lucie, qu'il aimerait bien pouvoir retrouver dans la réalité au terme de ce voyage dans son inconscient qui lui réserve bien des surprises... [SDM]
Un roman dont la construction s'apparente à la fois à une séance suggestive d'hypnose (par sa narration au "tu"), à une crise de somnambulisme et à une nuit peuplée de rêves dont on ne se rappelle au matin que des bribes décousues. Prenant comme point de départ une intéressante mise en abyme et un clin d'oeil à un chef-d'oeuvre de la littérature arabe ancienne qui ne jouera aucun rôle ensuite, les rebondissements absurdes s'enchaînent de manière rocambolesque, propulsant le lecteur dans un univers onirique qui n'est malheureusement pas tout à fait abouti. L'auteur profite de la thématique exploitée pour livrer, de manière un peu pêle-mêle, des réflexions sur le pouvoir des rêves (en faisant notamment référence au Dr Fred Sigmundski), sur la télé-réalité ou encore sur les injustices sociales dans un monde où l'État est sur le point de contrôler jusqu'aux rêves et pensées des citoyens. Un exercice de style original, mais pas totalement convaincant. [SDM]
J 3.
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