Campus. 2, Sur invitation / Kate Brian ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Sidonie Van den Dries.

Réédition. Le rêve que caressait Reed Brennan depuis son arrivée sur le campus d'Easton s'est enfin réalisé: elle fait désormais partie des Billings, avec lesquelles elle multiplie les fêtes trop bien arrosées dans la forêt. "En toute illégalité" (p. 11), comme elle se plaît à le mentionner. Or, elle n'est tout de même pas au bout de ses peines. Ses nouvelles "copines" ont effectivement fait d'elle leur Cendrillon et ont tout manigancé pour la jeter dans les bras de Walt Whittaker, un gosse de riches qui vient tout juste de rentrer de l'un de ses innombrables voyages autour du monde. Reed ne se sent cependant pas à l'aise avec ce jeune homme qui, bien que très galant, n'arrive pas à lui faire oublier Thomas. Thomas, qui est parti en catimini, sans aviser personne, en lui laissant une simple lettre dans laquelle il affirme souhaiter régler son problème d'alcoolisme en intégrant une résidence de désintoxication qui n'exige pas l'accord de ses parents. Toutefois, Reed tait l'existence de cette missive aux policiers, qui ont investi le campus dans l'espoir de découvrir ce qui est arrivé au disparu. Reed le reverra-t-elle à la fête de l'Héritage, à laquelle ne sont conviés que des invités triés sur le volet et à laquelle elle n'assistera qu'en suivant les conseils des Billings et en jouant le jeu avec Whittaker? [SDM]

Un roman dans la droite ligne des "soaps" américains et des films ayant pour cadre ces campus pour fils de riches égocentriques et imbus d'eux-mêmes. Rivalités malsaines, beuveries, sorties clandestines au milieu de la nuit, tromperies, etc., tissent cette trame faible et sans surprises qui met en scène des personnages manquant nettement de profondeur. Une fois de plus, on ne peut que déplorer l'assujettissement de Reed aux Billings, qui la soumettent à une multitude d'humiliations qu'elle accepte, convaincue qu'il n'y a qu'ainsi que les portes s'ouvriront pour elle. [SDM]

J++ 2.