Un jour à tuer / Hubert Ben Kemoun.
Collection : Heure noireDétails de publication : Paris : Rageot, 2010.Édition : [Nouv. éd.]Description : 122 p. ; 19 cmISBN :- 9782700236088 (br.) :
- Adolescents -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Amours -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Meurtre -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Suicide -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Violence familiale -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Adolescents -- Romans
- Amour -- Romans
- Meurtre -- Romans
- Suicide -- Romans
- Violence familiale -- Romans
- 848/.914 B4678j 22
- 843/.914 B4678j 22
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Monographie | École Thérèse-Martin | Roman | BENK (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 103BIB005247 |
Publ. antérieurement sous le titre: Le jour du meurtre.
Antoine, quinze ans bientôt, est follement amoureux de Virginie. Virginie qui l'a éconduit avec froideur et hargne, n'ayant rien trouvé de mieux à faire que de corriger au feutre rouge la lettre d'amour qu'il avait mis des soirées entières à fignoler. Fou de rage, Antoine planifie le meurtre de la jeune fille, ignorant que cette dernière désire pour sa part se suicider, incapable de vivre plus longtemps dans un environnement familial où l'alcool, les disputes et les sévices physiques se multiplient de manière insoutenable... [SDM]
Un roman d'une grande noirceur qui donne à suivre en alternance deux adolescents emmurés dans leur solitude et leur révolte, qui sont aux prises avec des parents qui ne les écoutent pas (Antoine vit pour sa part avec une mère obnubilée par son travail). La désillusion de Virginie et la rancoeur d'Antoine vont crescendo jusqu'à la chute finale, où ils se sauvent l'un l'autre. Après avoir pris connaissance de la lettre d'adieu de la jeune femme, Antoine réalise en effet que la froideur de cette dernière était attribuable à son mal-être et décide de l'empêcher de sauter du pont d'où il avait quelques minutes auparavant l'intention de la pousser lui-même. Cette chute heureuse ne rachète malheureusement en rien le sang-froid avec lequel l'adolescent planifie son meurtre tout au long du roman, allant jusqu'à insinuer que rien n'est plus facile que de tuer: "Le plus dur avait été de se décider. Le reste n'était plus que formalité, un exercice pratique" (p. 12). Une affirmation que rien ne vient d'ailleurs contredire. Le dénouement laisse lui aussi fort perplexe quant aux motivations ayant poussé Antoine à revenir sur sa décision, laissant croire qu'il serait passé à l'acte si Virginie n'avait été qu'une fille sans histoires. Bref, un récit qui dresse le portrait criant de vérité de deux adolescents à fleur de peau, mais aborde des problématiques sociales brûlantes avec une trop grande légèreté. [SDM]
À partir de 12 ans.
J+ 2.
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