La disparition de Ti-Khuan / Anne Bernard-Lenoir.
Collection : Bernard-Lenoir, Anne. Pacific Express ; 2.Détails de publication : Montréal : La Courte échelle, 2011.Description : 108 p. ; 20 cmISBN :- 9782896514427 (br.) :
- Canadian Pacific Railway Company -- Romans
- MacAllan, Luke (Personnage fictif) -- Romans
- Trains -- Canada (Ouest) -- Romans
- Travailleurs des chemins de fer -- Canada (Ouest) -- Romans
- Chinois -- Colombie-Britannique -- Romans
- Personnes disparues -- Romans
- Menaces -- Romans
- Racisme -- Romans
- Amitié -- Romans
- C848/.92 B522d 22
- C843/.92 B522d 22
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Monographie | École Thérèse-Martin | Roman | BERN (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 103BIB005364 |
Avril 1884. Luke MacAllan, un jeune orphelin, travaille comme porteur sur le chantier de construction de la compagnie Canadian Pacific Railway, qui est chargée de la construction du premier chemin de fer continental du Canada. La vie est mouvementée sur le chantier, où les accidents et rivalités sont légion. Aussi, le jour où il apprend que le corps d'un Chinois assassiné été retrouvé dans la rivière, Luke est fou d'inquiétude, craignant que ce soit celui de son ami Ti-Khuan. Ses pires craintes s'accentuent lorsqu'il voit revenir la monture de son ami sans son cavalier! Il n'en faut pas plus pour qu'il prie Bobcat, un Amérindien de la tribu des Blackfeet, de l'aider à mener une enquête. Mais voilà que, le lendemain, son ami revient au camp. Mais pourquoi refuse-t-il de tout raconter de son aventure? Aurait-il vu l'assassin? [SDM]
Un petit polar ayant pour toile de fond la construction du chemin de fer transcanadien et les conditions rudes et précaires auxquelles étaient soumis les travailleurs, non seulement en raison de la nature sauvage qui les entourait, mais des maladies (dont le scorbut ou la typhoïde) qui faisaient de grands ravages. Ce cadre historique bien défini sert d'ailleurs parfaitement l'intrigue qui permet ici à l'auteure de dénoncer au passage le mépris et le racisme avec lesquels était traitée la main-d'oeuvre chinoise. Une lecture d'une grande fluidité à laquelle on pourra reprocher certaines facilités, mais qui se double d'une petite leçon d'histoire divertissante et bien amenée. Les souvenirs qu'a Luke de ses parents (dont il se remémore régulièrement la berceuse qu'ils avaient inventée pour lui) ainsi que sa volonté d'amasser des fonds qui lui permettront de tirer sa soeur de l'orphelinat où elle est placée ajoutent quant à eux de la profondeur à l'ensemble. [SDM]
E++ 4.
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