Les limites obscures de la magie / Pierre Bottero.

Ombe, 18 ans, est une adolescente rebelle, indépendante et plutôt teigneuse. Elle ne se fait pas marcher sur les pieds et ne redoute pas la bagarre. Elle vit en cohabitation avec des amies et adore sa moto, aussi indomptable que sa propriétaire. Ombe fait partie de l'Association dont le mot d'ordre est Discrétion, ce que la jeune fille a parfois du mal à assumer. L'Association est une organisation secrète qui a pour mission de gérer les Anormaux (vampires, trolls, garous, goules et autres monstres de la terre et de l'eau) et de préserver le fragile équilibre qui règne entre eux et les Normaux (les humains). Une cohabitation pas toujours heureuse ni discrète. C'est pour ça que l'Association emploie une troisième catégorie d'individus: les Paranormaux. Comme Ombe ou Jasper (autre agent stagiaire) dotés d'aptitudes particulières. Alors que sa dernière mission fut un désastre, l'Association demande à Ombe d'enquêter cette fois-ci, sur une opération immobilière. Des hommes d'affaires veulent bâtir un complexe immobilier touristique autour d'un lac. Or, dans ce lac, habite une créature fantastique qui pourrait bien mourir si le projet aboutissait. La mission d'Ombe est d'enquêter, de rester "discrète" et de ne pas agir sur un coup de tête, voilà des mots d'ordre bien difficiles à intégrer pour la jeune fille. [SDM]

Aventure, humour, action, suspens, personnages hauts en couleurs et rythme haletant! Voilà ce qui caractérise ce second tome d'une série fantastique, fruit de la collaboration entre deux auteurs. Ils mettent en scène leurs héros respectifs, Jasper et Ombe, dans des péripéties riches en rebondissements. Chaque tome peut se lire indépendamment, mais tout l'intérêt de ces opus vient de l'interaction des deux personnages attachants Ombe et Jasper: leurs aventures se croisent et se lient au fil des tomes. L'écriture est rapide et fluide. Les chapitres, assez courts, défilent agréablement et emporte le lecteur sans peine en plein coeur d'une folle virée où les méchants n'ont qu'à bien se tenir. [SDM]

J 4.