Hate list / Jennifer Brown ; traduit de l'anglais (américain) par Céline Alexandre.
Langue : Français Langue d'origine : Anglais Collection : Le livre de poche. JeunesseDétails de publication : Paris : Le Livre de poche, 2014.Description : 391 p. ; 18 cmISBN :- 9782013285247 (br.) :
- Meurtre multiple dans les écoles -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Écoles secondaires -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Harcèlement dans les écoles -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Troubles affectifs -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Victimes d'homicide -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Pardon -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Culpabilité -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Responsabilité -- Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse
- Meurtre multiple dans les écoles -- Romans
- Écoles secondaires -- Romans
- Raillerie -- Romans
- Troubles du comportement -- Romans
- Pardon -- Romans
- Culpabilité -- Romans
- Responsabilité -- Romans
- 818/.6 B878h 23
- 813/.6 B878h 23
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Monographie | École Thérèse-Martin | Roman | BROW (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 103BIB006628 |
Traduction de: Hate list.
Suivi de: Say something.
En mai 2008, Nick Levil a ouvert le feu dans la cafétéria du lycée de Garvin, tuant une demi-douzaine d'élèves et un professeur avant de blesser gravement sa petite amie, Valérie, et de retourner l'arme contre lui. Toutes les victimes figuraient sur une liste à laquelle l'assassin et sa petite copine ajoutaient régulièrement les noms des gens qui les harcelaient ou encore ceux dont la vantardise, la lâcheté ou la brutalité les horripilaient. Depuis le drame, il ne se passe pas un jour sans que Valérie se questionne non seulement sur la responsabilité qui lui incombe dans cette tuerie qu'elle n'a pourtant jamais souhaitée, mais également sur ce qui a poussé Nick à l'orchestrer. Y avait-il des indices qu'elle n'a pas su décrypter? En septembre, Valérie n'a toujours aucune réponse aux questions qui la rongent et a l'impression de ne plus savoir qui elle est en dépit de ses séances répétées chez le psychologue, qui décrète qu'elle est prête à retourner au lycée. Mais comment faire face au regard des autres: ceux qui ne l'ont jamais aimée, ceux qui lui pardonnent alors qu'elle-même n'y arrive pas ou ceux qui affirment qu'elle aurait dû se suicider? Et ceci, sans le plein soutien de ses propres parents? [SDM]
Un roman poignant de justesse et de réalisme qui narre la lente reconstruction d'une adolescente en pleine crise identitaire découlant d'une terrible fusillade dont elle se sent (et dont on la rend) en partie responsable. Entre séances chez le psychologue, ateliers de peinture, retour mouvementé au lycée et relations troubles avec les membres de sa famille (dont son père qui la condamne d'emblée), longue est la route qui permet à Valérie de se pardonner d'avoir écrit cette liste qui n'était pour elle qu'un moyen de dédramatiser les brimades dont elle et Nick étaient victimes au quotidien. Des extraits de journaux et des retours dans le passé retraçant par petites touches le déroulement de la fusillade meurtrière sont habilement intégrés au récit narré par Valérie, dont les souvenirs heureux contribuent à nuancer le portrait de Nick, à l'égard duquel l'adolescente elle-même entretient des sentiments ambivalents. Comment un meurtrier peut-il être à la fois être un petit ami romantique et fervent lecteur de Shakespeare? Aucune réponse n'est apportée quant à l'élément déclencheur de la folie meurtrière, le récit s'attachant plutôt à stimuler la réflexion sur les conséquences de cette haine que l'on entretient à l'égard de gens que l'on ne connaît au fond pas vraiment. À ce titre, on aurait d'ailleurs souhaité que le harcèlement psychologique dont étaient victimes Val et Nick soit dénoncé avec plus d'ardeur... Tel est le seul bémol à cet ouvrage porté par une écriture simple et efficace au fil duquel le point de vue très divergeant des victimes et de leurs familles est fort bien développé, laissant le soin au lecteur de se faire sa propre idée. À compter de 14 ans. [SDM]
À partir de 15 ans.
J 4.
Texte en français.
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