Douleurs fantômes / dessin, Clarke ; scénario, Vincent Dugomier.

Titre de la couverture.

"Angoulême 2022, Festival international de la bande dessinée, Prix des Collèges, Académie de Poitiers"--Étiquette.

Julie et Alex, deux adolescents perpétuellement en quête de sensations fortes, prennent plaisir à forcer les cadenas de lieux abandonnés pour y prendre des clichés et des vidéos en pleine nuit. Ils font ainsi partie d'un groupe d'amateurs d'urbex, une activité reposant sur l'exploration urbaine, nocturne, effrayante et clandestine. En s'insinuant dans la Villa Pandora, un endroit qui n'aurait jamais été spolié, ils tombent toutefois sur des jumelles à la peau laiteuse. Sans perdre une seconde, Alex prend ses jambes à son cou, lui qui est pourtant malhabile en sport. Tandis que la mère et la soeur de ce dernier enquêtent sur ses supposées pratiques avec un groupe de musique métal, Julie doit de son côté composer avec des parents apathiques qui ne font rien pour améliorer leur sort. Dans ce second tome, les deux adolescents ont l'impression que la Villa Pandora ne cesse de grandir depuis qu'ils l'explorent et Alex y trouve même un portrait de son arrière-grand-mère. Julie découvre en rêve qu'elle possède la même aïeule et dans la noirceur du lieu abandonné, ils vont à la rencontre d'autres individus dont ils partagent les douleurs, tant physiques que psychologiques... [SDM]

Des tribulations nocturnes dans lesquelles s'invite le paranormal afin de traiter de sombres sujets, comme l'inceste, la pédophilie et la violence familiale. Julie et Alex découvrent donc que la Villa Pandora est une ancienne clinique psychiatrique, mais les liens entre cette dernière et les troublants événements auxquels les deux adolescents assistent, tout comme les zones d'ombre dans leurs propres passés, prennent du temps à s'éclaircir. Sous ses couverts de bande dessinée d'aventures, cette série aborde de ce fait des thèmes qui pourraient ne pas convenir à tous les lecteurs, en plus de déployer un langage vulgaire qui se permet quelques allusions sexuelles, tranchant ainsi avec les dessins à l'encre qui attribuent des airs plutôt juvéniles aux personnages. À partir de 14 ans. À noter que ce tome comporte une scène sanglante dans laquelle une femme se tranche le bras sur une scie ronde par accident. [SDM]

J 3.