L'école de la côte / Carolyn Chouinard, Lora Boisvert.

Où l'on retrouve Sohane et sa petite bande de l'île aux Toques, qui sont ici contraints à terminer l'année scolaire dans une école de la côte à la suite d'un dégât d'eau. Les adolescents sont très mal accueillis dans leur classe d'adoption en raison d'une très vieille rivalité qui persiste entre les Toqués et les riverains depuis l'époque lointaine où les deux clans s'opposaient dans une grande course de canots à glace qui avait lieu sur le fleuve. Pour mettre un terme aux railleries découlant de cette querelle, l'enseignante met sur pied un projet de jumelage d'élèves et Sohane se voit à son grand dam forcée à travailler avec Luka, le chef de la bande de railleurs. Contre toute attente, ce dernier s'avère toutefois un allié de taille afin de contrer le projet immobilier de son propre père, qui s'apprête à créer un parcours de golf de calibre international sur l'île aux Toques, où plusieurs familles devront être relocalisées à la suite des travaux. En effectuant leurs recherches pour mettre la main sur le cinquième cahier d'écriture de papi Élie, les adolescents découvrent d'ailleurs que ce projet n'est rendu possible que grâce à une malversation du maire, qui souhaite rembourser une dette contractée de nombreuses années auparavant... [SDM]

Cinquième tome d'une série miroir écrite à quatre mains par une mère et sa fille de 15 ans. On y met en scène les aléas du quotidien sans gravité d'une jeune citadine ayant été catapultée bien malgré elle dans une petite localité isolée au milieu du fleuve St-Laurent, qui ne compte que quelques centaines d'âmes. Les rebondissements s'enchaînent autour de thématiques classiques (amitiés, amours et rivalités), abordées de manière convenue au fil d'une petite enquête sur fond de rivalité entre deux régions, ce qui apporte un peu de piment à l'ensemble. Tout comme les extraits du journal intime du grand-père de la jeune héroïne et narratrice, qui permettent d'établir un parallèle intéressant entre la réalité d'aujourd'hui et celle de la campagne québécoise des années 1950. Les deux récits se font agréablement écho en démontrant notamment que les relations humaines ont finalement bien peu changé au fil des ans, même si la technologie a évolué. [SDM]

E++J+ 3.