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Jonathan Tenderbear et la sagesse du corbeau / Boucar Diouf ; illustrations de François Thisdale.

Par : Collaborateur(s) : Collection : Diouf, Boucar, Boucar raconte ; 3.Éditeur : Anjou (Québec) : les Éditions La Presse, [2021]Description : 269 pages : illustrations en couleur ; 21 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782898250057
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • C848/.92 D595j
  • C843/.92 D595j 23
  • C843/.6 D595j 23
  • 843/.92 D595j 23
Résumé : Dernier tome de cette saga romanesque, dont le deuxième volet s'est conclu par la mort tragique de Jo Groenland, le vieux phoque de cirque, qui a perdu la vie en confondant un sac en plastique avec un poisson à chair blanche. Après avoir mené Sealvin, le phoque orphelin, auprès d'un groupe qui l'a adopté avec joie, Jonathan Tenderbear, l'ourse polaire, décide de partir à la recherche de son frère. Elle espère le retrouver à Goosetown en compagnie de tous les autres plantigrades délinquants, qui ne craignent pas la présence humaine et qui s'approchent des zones urbaines pour profiter des restes de nourriture abondant dans les poubelles et les dépotoirs, ce qui leur permet de survivre à la précarité alimentaire qu'entraînent les bouleversements climatiques. Or, les grands prédateurs comme eux ne sont pas bienvenus parmi les hommes et Jonathan devra être vigilante pour rester en vie en s'approchant d'eux. C'est ce qu'elle comprend en écoutant les longs récits de Tutuq, le chien de traîneau, qui lui fait découvrir l'histoire de la domestication des loups par l'homme, et de Marjo, un corbeau femelle solitaire, qui cherche depuis six mois son amie Collette, une coyloup ayant eu maille à partir avec le terrifiant Parrain masqué... [SDM]Critique : Un conte scientifique et écologique où se mélangent avec bonheur la sagesse africaine, les connaissances et l'humour du conteur qu'est Boucar Diouf. L'auteur, humoriste et océanographe met une fois encore en scène des héros animaliers très attachants, dont les aventures sont ici l'occasion de mettre en lumière les conséquences qu'entraînent les bouleversements climatiques et écologiques sur la faune, et plus particulièrement sur les ours polaires. Le récit de voyage qui caractérisait les deux premiers titres de la trilogie est relégué au second plan dans ce dernier opus émotivement chargé, qui s'attarde sur les enseignements que dispensent Tutuq et Marjo à leur amie. Ceci au gré de longues conversations où ils évoquent les relations de l'homme avec le règne animal en s'appuyant à la fois sur leur vie riche en rebondissements souvent dramatiques, mais également sur des références à des fables et contes bien connus (##Le Petit Chaperon rouge##, ##Les trois petits cochons##, ##Le corbeau et le renard##, etc.). Ces dialogues sont l'occasion non seulement de démontrer au passage comment ces récits traditionnels ont contribué à alimenter une peur injustifiée du loup, mais également de dresser un portrait de la faune urbaine contemporaine et de présenter la manière dont diverses espèces ont dû s'adapter pour survivre à la disparition de leur territoire en cohabitant avec l'homme. Une mention spéciale pour le raton laveur, présenté avec humour comme le Parrain de la ville, qui règne comme un mafieux sur les réseaux de poubelles! Le mutualisme entre diverses espèces (dont les loups et les corbeaux) est aussi mis de l'avant au fil du récit, qui se clôt à la fois sur une terrible tragédie et une bouffée d'espoir. L'auteur évoque en effet la mort du frère de l'héroïne en effectuant un clin d'oeil à la vidéo virale d'un ours polaire squelettique et affamé, filmée au Nunavut, qui a fait les manchettes du monde entier à la fin 2017. Ceci avant de conclure sur une note optimiste quant à la survie potentielle des ours polaires en évoquant l'union de ces derniers avec des grizzlis, alors que Jonathan annonce qu'elle a donné vie à des petits hybrides, qui ne dépendront pas uniquement de la banquise pour survivre. Les valeurs humanistes que sont l'amour, l'entraide, la solidarité et la famille sont par ailleurs une fois encore célébrées tout au long de ce récit à la fois drôle et instructif, qui est au passage l'occasion de renseigner le lecteur sur les moeurs du bestiaire en vedette. Le texte, narré par l'eau avec la verve des grands conteurs, est jalonné de magnifiques peintures réalistes de François Thisdale. Les mots suivis d'un astérisque sont expliqués dans le dossier documentaire de douze pages portant sur de nombreux thèmes en lien avec le récit (l'histoire de la présence des chiens auprès des hommes, la peur du loup chez les humains, des exemples de conséquences que la consanguinité entraîne chez les chiens d'élevage, les phéromones, l'utilitarisme, les différences physiologiques actuelles entre le loup et le chien domestique). [SDM]
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Monographie École Thérèse-Martin Roman DIOU (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 103BIB008737
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Dernier tome de cette saga romanesque, dont le deuxième volet s'est conclu par la mort tragique de Jo Groenland, le vieux phoque de cirque, qui a perdu la vie en confondant un sac en plastique avec un poisson à chair blanche. Après avoir mené Sealvin, le phoque orphelin, auprès d'un groupe qui l'a adopté avec joie, Jonathan Tenderbear, l'ourse polaire, décide de partir à la recherche de son frère. Elle espère le retrouver à Goosetown en compagnie de tous les autres plantigrades délinquants, qui ne craignent pas la présence humaine et qui s'approchent des zones urbaines pour profiter des restes de nourriture abondant dans les poubelles et les dépotoirs, ce qui leur permet de survivre à la précarité alimentaire qu'entraînent les bouleversements climatiques. Or, les grands prédateurs comme eux ne sont pas bienvenus parmi les hommes et Jonathan devra être vigilante pour rester en vie en s'approchant d'eux. C'est ce qu'elle comprend en écoutant les longs récits de Tutuq, le chien de traîneau, qui lui fait découvrir l'histoire de la domestication des loups par l'homme, et de Marjo, un corbeau femelle solitaire, qui cherche depuis six mois son amie Collette, une coyloup ayant eu maille à partir avec le terrifiant Parrain masqué... [SDM]

Un conte scientifique et écologique où se mélangent avec bonheur la sagesse africaine, les connaissances et l'humour du conteur qu'est Boucar Diouf. L'auteur, humoriste et océanographe met une fois encore en scène des héros animaliers très attachants, dont les aventures sont ici l'occasion de mettre en lumière les conséquences qu'entraînent les bouleversements climatiques et écologiques sur la faune, et plus particulièrement sur les ours polaires. Le récit de voyage qui caractérisait les deux premiers titres de la trilogie est relégué au second plan dans ce dernier opus émotivement chargé, qui s'attarde sur les enseignements que dispensent Tutuq et Marjo à leur amie. Ceci au gré de longues conversations où ils évoquent les relations de l'homme avec le règne animal en s'appuyant à la fois sur leur vie riche en rebondissements souvent dramatiques, mais également sur des références à des fables et contes bien connus (##Le Petit Chaperon rouge##, ##Les trois petits cochons##, ##Le corbeau et le renard##, etc.). Ces dialogues sont l'occasion non seulement de démontrer au passage comment ces récits traditionnels ont contribué à alimenter une peur injustifiée du loup, mais également de dresser un portrait de la faune urbaine contemporaine et de présenter la manière dont diverses espèces ont dû s'adapter pour survivre à la disparition de leur territoire en cohabitant avec l'homme. Une mention spéciale pour le raton laveur, présenté avec humour comme le Parrain de la ville, qui règne comme un mafieux sur les réseaux de poubelles! Le mutualisme entre diverses espèces (dont les loups et les corbeaux) est aussi mis de l'avant au fil du récit, qui se clôt à la fois sur une terrible tragédie et une bouffée d'espoir. L'auteur évoque en effet la mort du frère de l'héroïne en effectuant un clin d'oeil à la vidéo virale d'un ours polaire squelettique et affamé, filmée au Nunavut, qui a fait les manchettes du monde entier à la fin 2017. Ceci avant de conclure sur une note optimiste quant à la survie potentielle des ours polaires en évoquant l'union de ces derniers avec des grizzlis, alors que Jonathan annonce qu'elle a donné vie à des petits hybrides, qui ne dépendront pas uniquement de la banquise pour survivre. Les valeurs humanistes que sont l'amour, l'entraide, la solidarité et la famille sont par ailleurs une fois encore célébrées tout au long de ce récit à la fois drôle et instructif, qui est au passage l'occasion de renseigner le lecteur sur les moeurs du bestiaire en vedette. Le texte, narré par l'eau avec la verve des grands conteurs, est jalonné de magnifiques peintures réalistes de François Thisdale. Les mots suivis d'un astérisque sont expliqués dans le dossier documentaire de douze pages portant sur de nombreux thèmes en lien avec le récit (l'histoire de la présence des chiens auprès des hommes, la peur du loup chez les humains, des exemples de conséquences que la consanguinité entraîne chez les chiens d'élevage, les phéromones, l'utilitarisme, les différences physiologiques actuelles entre le loup et le chien domestique). [SDM]

E++ 4.

Pour enfants de 8 ans et plus.

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