Maxime / Émilie Rivard ; illustrations des pages intérieures et graphisme, Mika.

Titre de la couverture.

Où l'on retrouve Aube, une fillette de dix ans qui a le pouvoir de visiter les rêves des gens et même d'en créer sur mesure pour ceux qui l'entourent. Depuis qu'elle a aidé à retrouver un homme égaré dans New York (cf. opus précédent), son don est connu du grand public et les demandes de consultation affluent des quatre coins de la planète. Au grand dam de l'héroïne, d'ailleurs, qui a de la difficulté à composer avec le stress engendré par cette popularité subite. Aussi est-elle enchantée lorsque son amie Béatrice lui propose d'accompagner sa famille en camping pour dix jours. Le voyage n'est toutefois pas de tout repos pour la fillette, qui aimerait bien venir en aide à Maxime, une nouvelle amie qui est en proie à d'horribles terreurs nocturnes depuis qu'elle est toute petite. Aube décide par ailleurs d'enquêter sur les cauchemars qui assaillent de très nombreux vacanciers, ce qui laisse croire que la légende voulant qu'un ancien bûcheron de la région se promène dans les songes des visiteurs du camp pour les rendre fous soit bel et bien véridique. De fil en aiguille, elle se retrouve ainsi face à un adversaire très puissant, qui n'entend pas se faire évincer des rêves qu'il visite sans se battre. L'héroïne trouvera-t-elle un moyen de le faire disparaître? [SDM]

Un roman fantastique sans prétention, brodé autour de légendes racontées au coin du feu et d'un don qui évolue de manière peu crédible et un peu trop facile au gré des besoins de l'intrigue, d'un tome à l'autre. Des illustrations de synthèse naïves jalonnent le texte (narré par l'héroïne principale) au sein duquel le récit des rêves prend la forme de petits récits enchâssés, rédigés dans des nuages gris ponctués d'étoiles blanches. Le tout livré dans une police de caractères généreuse et aérée. [SDM]

E++ 3.