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La petite rapporteuse de mots / texte, Danielle Simard ; illustrations, Geneviève Côté.

Par : Collaborateur(s) : Détails de publication : Montréal : Les 400 coups, 2007.Description : [32] p. : ill. en coul. ; 23 cmISBN :
  • 9782895401483 (br.) :
Sujet(s) : Classification CDD :
  • C848/.914 S5885p 22
  • C843/.914 S5885p 22
Ressources en ligne : Prix décernés :
  • Prix du Gouverneur général du Canada, catégorie illustrations, 2007
  • Prix du livre jeunesse des bibliothèques de la Ville de Montréal, 2008
Résumé : Depuis quelque temps, la grand-maman d'Élise cherche sans arrêt ses mots, les "perd[ant] encore plus souvent que ses clés". La fillette fait de son mieux pour les deviner à l'aide des gestes que multiplie sa mamie, dont le regard se voile alors de tristesse. Mais où sont donc passés ces mots qui sortaient autrefois de sa bouche à une vitesse folle? Est-ce que les mots vieillissent en même temps que les gens, jusqu'à devenir usés comme de vieux vêtements? Non... Élise croit plutôt que sa grand-mère lui a offert ses mots en cadeau: "Ça expliquerait bien des choses. Donné c'est donné. Grand-maman ne pourrait pas les reprendre!" (p. 26) Alors elle s'applique à rapporter les mots perdus, juste pour le plaisir de voir sa mamie esquisser ce sourire qui, lui, ne s'use pas... [SDM]Critique : Dans des termes simples, judicieusement choisis et porteurs d'une indéniable charge émotive, l'auteure dresse le portrait touchant d'une grand-mère et de sa petite-fille confrontées aux affres de la maladie d'Alzheimer. Avec énormément de pudeur et de sensibilité sont mises en scène à la fois le désarroi et la colère que la perte de mémoire entraîne chez la vieille femme, mais également l'incompréhension et l'impuissance ressenties par l'enfant. Des aquarelles naïves, rehaussées de traits de fusain fluides et aériens, ajoutent une touche de fraîcheur et de poésie à cet album débordant de tendresse et d'amour, qui apporte beaucoup de réconfort par ses réflexions poétiques et sa façon de démontrer que le savoir ne se perd pas: il se transmet simplement, d'une génération à l'autre. [SDM]
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Depuis quelque temps, la grand-maman d'Élise cherche sans arrêt ses mots, les "perd[ant] encore plus souvent que ses clés". La fillette fait de son mieux pour les deviner à l'aide des gestes que multiplie sa mamie, dont le regard se voile alors de tristesse. Mais où sont donc passés ces mots qui sortaient autrefois de sa bouche à une vitesse folle? Est-ce que les mots vieillissent en même temps que les gens, jusqu'à devenir usés comme de vieux vêtements? Non... Élise croit plutôt que sa grand-mère lui a offert ses mots en cadeau: "Ça expliquerait bien des choses. Donné c'est donné. Grand-maman ne pourrait pas les reprendre!" (p. 26) Alors elle s'applique à rapporter les mots perdus, juste pour le plaisir de voir sa mamie esquisser ce sourire qui, lui, ne s'use pas... [SDM]

Dans des termes simples, judicieusement choisis et porteurs d'une indéniable charge émotive, l'auteure dresse le portrait touchant d'une grand-mère et de sa petite-fille confrontées aux affres de la maladie d'Alzheimer. Avec énormément de pudeur et de sensibilité sont mises en scène à la fois le désarroi et la colère que la perte de mémoire entraîne chez la vieille femme, mais également l'incompréhension et l'impuissance ressenties par l'enfant. Des aquarelles naïves, rehaussées de traits de fusain fluides et aériens, ajoutent une touche de fraîcheur et de poésie à cet album débordant de tendresse et d'amour, qui apporte beaucoup de réconfort par ses réflexions poétiques et sa façon de démontrer que le savoir ne se perd pas: il se transmet simplement, d'une génération à l'autre. [SDM]

E+ 5.

Prix du Gouverneur général du Canada, catégorie illustrations, 2007

Prix du livre jeunesse des bibliothèques de la Ville de Montréal, 2008

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