La guerre des civilisations / Daniel Guay.

Les escarmouches ont commencé entre les deux peuples ennemis: les Yetchas et les Atlantes. C'est le début d'une guerre à finir et la fin des drakens, espère-t-on. Alkar est maintenant un jeune commandant aguerri, en passe de devenir un futur seigneur-guerrier. Il est désormais le protégé du puissant seigneur Khelvac, l'un des chefs du culte des sciences. Cependant, Keavos, son ami-ennemi d'enfance et inventeur ambitieux, est bien décidé à nuire à Elkar. N'empêche, ce dernier réussit à créer a une armure ailée lui permettant de combattre les drakens à arme égale. Seule ombre au tableau: son père Horace est emprisonné dans un lieu inconnu; et Alkar sait maintenant que ce dernier est en réalité un Draken. Il garde cependant espoir qu'il n'est pas un monstre sanguinaire comme les autres. Il se confie souvent à Iviana, l'amie murriol qui l'a suivie dans la capitale et qui a été accepté dans le culte de la religion. Celle-ci est secrètement amoureuse d'Alkar, mais ce sentiment n'est pas (encore) réciproque. Les hostilités continuent et Alkar se couvre de gloire. À son retour triomphal, il retrouve enfin son père pour apprendre une nouvelle si terrible qu'elle changera le destin d'Alkar à tout jamais. [SDM]

Un récit fantastique et épique qui revisite le mythe de l'Atlantide de façon très originale. On a affaire ici à une civilisation à la fois très technologique et très traditionnelle. Horace voyage dans une charrette tirée par des boeufs, alors que dans la capitale, des génies inventent des machines très sophistiquées. Ce second tome de la saga est beaucoup plus dirigé vers l'action. On assiste surtout à des combats et le jeune héros Alkar devient un guerrier redouté de ses ennemis, mais admiré de ses soldats. La guerre l'occupe à tel point qu'il en oublie souvent sa meilleure amie Iviana et son père, le draken emprisonné. Le récit se lit d'une traite. Bien écrit, l'intrigue est construite avec soin et l'intérêt est maintenu du début à la fin. [SDM]

J 5.