Mise à mort / Phillip Gwynne ; traduit de l'anglais par Antoine Pinchot.

Traduction de: Take a life.

Sixième tome d'une série policière mettant en scène Dom Silvagni, fils d'un riche homme d'affaires australien dont la famille a contracté, il y a plusieurs générations, une importante dette envers la 'Ndrangheta (une organisation criminelle italienne), dette que les descendants mâles du clan doivent acquitter sur six générations. À l'aube de ses 15 ans, l'adolescent aussi athlète à ses heures, doit accomplir six "tâches", six contrats à difficultés croissantes, que lui impose le clan calabrais. En cas d'échec: c'est l'amputation d'un membre. Sixième mandat, s'il en est prêt à en payer le terrible prix: "prendre une vie. N'importe laquelle, c'est sans importance. C'est l'occasion de débarrasser la société de l'un de ses déchets et de prouver ta valeur", comme le lui indique un messager du clan. (cf. p. 90). [SDM]

Une série policière aux épreuves et défis parfois improbables, qui se doublent ici de secrets familiaux et de crimes déshumanisants qu'on combine à des dilemmes moraux graves dont prend conscience le héros qui s'y refuse. Le tout s'enchaîne à un rythme trépidant, toujours à l'image des séries populaires du même type, soit les ##Chérub## et ##Alex Rider##. Le personnage principal, aussi narrateur, est propulsé dans cette sinécure sous omerta dès les premières pages et s'acquitte tant bien que mal de ces défis presque seul, quoiqu'il soit ici secondé ses proches. À noter qu'on y fait référence au mythe de Stymphale. Le tout est narré assez simplement et jalonné de dialogues au franc parlé parfois rude. Les chapitres défilent et s'enchaînent rapidement dans un cadre technologique actuel. Le tout allie ici suspense, conscience morale et épreuves. [SDM]

J 3.