Envoûtement. 2, Captive / Carrie Jones ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Évelyne Châtelain.

Secondée par Issie (sa meilleure amie), Devyn (le métamorphe) et Nick (son amoureux loup-garou), Zara a traqué et capturé un à un les lutins qui semaient la pagaille à Bedford en tuant de jeunes garçons pour sauver la vie de leur roi. Les petites créatures sont désormais enfermées dans une maison qui est entourée d'une barricade de métal et dissimulée au regard du commun des mortels grâce à un charme d'invisibilité. Or, les adolescents sont loin d'être au bout de leurs peines. La région ne tarde effectivement pas à être envahie par d'autres créatures qui désirent mettre la main sur les territoires du souverain déchu. En tant qu'héritière de ce dernier, Zara est d'ailleurs la cible de bien des convoitises, elle qui refuse pourtant d'accepter qu'elle est à moitié pixie. Mais pourquoi est-elle troublée dès qu'elle se trouve en présence d'Astley, un lutin au contact duquel sa peau prend une couleur bleutée? Et peut-elle lui faire confiance lorsqu'il affirme avoir besoin de son aide pour empêcher qu'un nouveau roi maléfique ne prenne le contrôle du pays? [SDM]

Si la citation de la quatrième de couverture annonce aux lecteurs "un superbe livre qui a de l'ADN de Twilight", ce roman reste malheureusement une bien pâle émule de la saga culte de Stephenie Meyer. Carrie Jones emprunte cependant à cette dernière son héroïne un peu marginale qui n'hésite pas à se qualifier elle-même de "demi-portion" et qui débarque contre son gré dans une petite ville isolée du monde où la température est peu clémente. Une lutte entre les bons et les méchants lutins sert ici de toile de fond à la trame qui intègre par ailleurs des intrigues amoureuses sirupeuses. L'univers créé par Jones demeure, dans ce second tome, aussi peu fouillé, cohérent et crédible que ses personnages, dont les dialogues teintés de mièvrerie sont rédigés dans un style toujours aussi plat. Une lecture de détente, sans plus. [SDM]

J 3.

Titre original: Captivate.