Kaleb. Saison 1 / Myra Eljundir.

"C'est si bon d'être mauvais"--Couv.

Kaleb Helgusson est un beau jeune homme de dix-neuf ans. Orphelin de mère depuis son plus jeune âge, il a toujours vécu avec son père Frank et a très fréquemment déménagé, sans trop savoir pourquoi. En proie à des crises de violences, rien ne semble pouvoir le retenir lorsqu'il commence à s'en prendre à quelqu'un. Cela lui a d'ailleurs valu l'exclusion de son école. Peu à peu, il va découvrir qu'il est un EDV (Enfant du Volcan) et qu'il a un don: il est un empathe. Grâce à ce pouvoir, il peut prendre le contrôle sur son entourage, manipuler les gens, les détruire. Capable du meilleur comme du pire, Kaleb craint ce don qui pourrait très bien le mener à la folie ou à la mort. Il part donc à la découverte de ses origines, bien déterminé à comprendre ce qui lui arrive. Sans le savoir, il est observé et traqué par un homme, le Colonel Bergsson, qui le surveille dans l'ombre d'une organisation centenaire, Sentinel. Cet homme dur et cruel est prêt à tout dans sa quête, visant l'élimination des "enfants du volcan", ces personnes qui possèdent un don hors du commun. Il ne recule pas devant les pires tortures pour briser ses victimes. [SDM]

Un récit fort qui sort des sentiers battus, mais qui dérange par son climat de violence. On a affaire ici à un héros qui appartient davantage à la catégorie des "méchants". Beau comme un ange, Kaleb a tout d'un démon. On décèle chez lui une violence latente qui effraie. Ingrat et insolent avec son père, colérique et égoïste, misogyne et manipulateur avec les filles, le jeune homme sème le trouble sur son sillage. L'intrigue est intéressante, mêlant thriller et fantastique. Les révélations sont habilement distillées au fur et à mesure de la lecture, surprenant à chaque fois. Il faut souligner la présence de scènes assez crues et difficiles pour les jeunes lecteurs; l'avertissement aux moins de 15 ans n'est pas usurpé. [SDM]

J++ 3.