2050, une histoire du futur / Thomas Harding ; illustrations de Florian Toperngpong ; traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Amélie Sarn.

Billy Schmidt vit dans les années 2050, elle habite une tour qui abrite 25 000 habitants, où tout est entièrement recyclé. Elle va à l'école où elle reçoit l'éducation de robots, qui peuvent s'adapter à chaque élève. Ce qui la passionne par-dessus tout, ce sont ses conversations avec sa grand-mère sur l'histoire. Elle collige des notes et des photographies sur les années 2020 à 2050. Celles-ci expliquent que dès 2020, les civilisations n'ont pas suffisamment limité le réchauffement climatique, ce qui a conduit à des révolutions politiques, à une robotisation à outrance, à une montée des eaux et à différents chocs climatiques. Par ailleurs, Billy a trouvé le moyen de renvoyer ce carnet de notes dans le passé. C'est ainsi qu'un archiviste berlinois, Thomas Harding, les découvre et les publie sans les modifier. [SDM]

Ce roman emploie une technique inventée par Laclos dans ###Liaisons dangereuses## afin de donner de la crédibilité à un récit en tentant de déjouer la barrière de la fiction auprès du lecteur. Donc, l'auteur retrouve dans les archives de Berlin des notes qui sont datées du futur et il les publie tels quels en s'amusant à les faire passer pour véridiques auprès des lecteurs. À travers ce dossier évidemment fictif, nous découvrons un futur dystopique, et cette réalité nous invite à prendre au sérieux l'urgence climatique, plutôt qu'à préférer rester les bras croisés. Les notes et photographies en couleurs sont traduites sur des pages en regard, de sorte qu'on se retrouve avec les illustrations de l'édition originale anglaise. [SDM]

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