Les voleurs du soir / André Marois.

Suite de: Les voleurs de mémoire.

Québec, 2048. Le Québec est indépendant depuis belle lurette, mais doit faire face à bien des malheurs. Alors que dans le précédent tome, c'est Hugo qui sauve ses habitants de la grure, une étrange épidémie. Dans le présent opus, c'est Arto (alias Zéro) qui se retrouve au centre du récit. Élevé en marge de la société, caché, il est le seul Québécois à ne pas apparaître dans les données du gouvernement, ce qui énerve beaucoup Laiglon, un policier peu sympathique qui sert aussi de lien avec les histoires précédentes. Arto doit faire à deux calamités: les moustiques qui envahissent l'air la nuit et peuvent tuer les humains à force de sucer leur sang. Et un tueur en série qui s'attaque aux gens auxquels il tient le plus. Il n'y a pas de doute pour notre jeune héros: le tueur se fait la main, ce sera lui et ses amis Lolla et Hugo qui seront les prochaines victimes. Pour l'inspecteur Laiglon, le meurtrier et Zéro ne font qu'un, quitte à cacher des preuves accablantes sur certains éléments de sa brigade. Le temps presse. Aidé de Hugo et Lolla, Arto mène l'enquête pour retrouver l'assassin avant que celui-ci ne s'attaque à eux. [SDM]

Dystopie ancrée au Québec, le roman de science-fiction termine la trilogie commencée avec les ##Voleurs d'espoir## et les ##Voleurs de mémoire##, mais peut très bien se lire indépendamment. L'intrigue met en scène un mystérieux tueur en série. Bien qu'Hugo et Lolla soient encore très présents, Arto est le nouveau héros du récit. C'est un adolescent sympathique, fils de Paul Molbeck le trafiquant rebelle. Par contre, les personnages secondaires, politiciens, policiers, hauts gradés ou subalternes sont tous décrits comme des ratés ou de grosses brutes, sans aucune subtilité. Une vision très manichéenne du monde qui ne plaira pas à tous, d'un côté les bons, de l'autre les méchants. [SDM]

J 3.