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Piercings sanglants / Sylvain Meunier.

Par : Collection : Ado (Éditions La Courte échelle) ; 37.Détails de publication : Montréal : La Courte échelle, 2007.Description : 136 p. ; 18 cmISBN :
  • 9782890219038 (br.) :
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • C848/.914 M5977p 22
  • C843/.914 M5977p 22
Ressources en ligne : Résumé : Dès le premier regard, Léa et Adrian ont le coup de foudre. Ces deux adolescents de 17 ans, tous deux originaires de Roumanie et adeptes de la mode gothique, ressentent immédiatement un sentiment de plénitude en présence l'un de l'autre et leurs premiers baisers leur confirment ce qu'ils avaient déjà pressenti auparavant: ils sont des vampires! Désireux de masquer les morsures marquant leur cou, ils visitent une boutique de piercing dont un passant leur a justement remis une publicité. Un homme étrange les y accueille, affirmant qu'il attendait impatiemment leur venue. Après leur avoir expliqué que leur race a failli être anéantie à cause du sida, il remet un bijou à Léa, qui se voit sacrée reine des vampires. Or, après quelques jours de leur nouveau régime, autant Adrian prend du tonus, autant Léa dépérit. Une nouvelle visite à la boutique leur apprend que les vampires ne peuvent mordre qui les a déjà mordus. Aussi, si elle ne veut pas mourir, Léa doit absolument se mettre en chasse. C'est d'ailleurs cette dernière qui leur permettra de débuter la construction de leur empire, qui est appelé à avoir des ramifications à travers le monde. Mais une vie éternelle, est-ce bien ce qu'ils souhaitent? [SDM]Critique : Un court roman bien peu crédible, exploitant de façon superficielle et fort peu originale le vampirisme. Ce dernier donne effectivement lieu à de nombreuses scènes où le régime alimentaire des protagonistes, qui manquent nettement de psychologie, rime avec sensualité et jouissance, au point de remplacer les relations sexuelles. Ce filon hautement exploité devient très dérangeant lorsque l'auteur fait de cette "sexualité" la principale caractéristique qui distingue les vampires des hommes "normaux" et s'en sert pour "justifier" les pressions que Léa sentait de sa mère. Cette dernière attendait en effet avec une impatience peu commune le jour où sa fille aurait enfin des relations sexuelles et s'assurait qu'elle avait des condoms dans son sac depuis l'âge de quinze ans. Au lendemain de la rencontre de Léa avec Adrian, d'ailleurs, elle "souriait moins. Je parie qu'elle avait vérifié dans mon sac et constaté que les quatre condoms attendaient toujours dans leurs sachets" (p. 23), dira Léa. À cela s'ajoutent les "relations" qu'a l'héroïne avec une copine dans les salles de bain des filles ainsi que les propos d'une psychologue consultée par sa mère: "Ces fantaisies amoureuses, somme toute inoffensives, ne sont qu'une manière, pour ces jeunes gens, d'affirmer leur identité, leur indépendance par rapport aux conventions." Cette façon bien maladroite d'expliquer aux jeunes que, "en matière de sexe, tant qu'il y a consentement mutuel, il faut se garder de juger." (p.127), ressemble plutôt à la mise en scène de fantasmes masculins peu adaptés au jeune public auquel ils s'adressent. [SDM]
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Monographie École du Havre-Jeunesse Roman MEUN (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible B13558
Monographie École Thérèse-Martin Roman MEUN (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 103BIB012982
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Dès le premier regard, Léa et Adrian ont le coup de foudre. Ces deux adolescents de 17 ans, tous deux originaires de Roumanie et adeptes de la mode gothique, ressentent immédiatement un sentiment de plénitude en présence l'un de l'autre et leurs premiers baisers leur confirment ce qu'ils avaient déjà pressenti auparavant: ils sont des vampires! Désireux de masquer les morsures marquant leur cou, ils visitent une boutique de piercing dont un passant leur a justement remis une publicité. Un homme étrange les y accueille, affirmant qu'il attendait impatiemment leur venue. Après leur avoir expliqué que leur race a failli être anéantie à cause du sida, il remet un bijou à Léa, qui se voit sacrée reine des vampires. Or, après quelques jours de leur nouveau régime, autant Adrian prend du tonus, autant Léa dépérit. Une nouvelle visite à la boutique leur apprend que les vampires ne peuvent mordre qui les a déjà mordus. Aussi, si elle ne veut pas mourir, Léa doit absolument se mettre en chasse. C'est d'ailleurs cette dernière qui leur permettra de débuter la construction de leur empire, qui est appelé à avoir des ramifications à travers le monde. Mais une vie éternelle, est-ce bien ce qu'ils souhaitent? [SDM]

Un court roman bien peu crédible, exploitant de façon superficielle et fort peu originale le vampirisme. Ce dernier donne effectivement lieu à de nombreuses scènes où le régime alimentaire des protagonistes, qui manquent nettement de psychologie, rime avec sensualité et jouissance, au point de remplacer les relations sexuelles. Ce filon hautement exploité devient très dérangeant lorsque l'auteur fait de cette "sexualité" la principale caractéristique qui distingue les vampires des hommes "normaux" et s'en sert pour "justifier" les pressions que Léa sentait de sa mère. Cette dernière attendait en effet avec une impatience peu commune le jour où sa fille aurait enfin des relations sexuelles et s'assurait qu'elle avait des condoms dans son sac depuis l'âge de quinze ans. Au lendemain de la rencontre de Léa avec Adrian, d'ailleurs, elle "souriait moins. Je parie qu'elle avait vérifié dans mon sac et constaté que les quatre condoms attendaient toujours dans leurs sachets" (p. 23), dira Léa. À cela s'ajoutent les "relations" qu'a l'héroïne avec une copine dans les salles de bain des filles ainsi que les propos d'une psychologue consultée par sa mère: "Ces fantaisies amoureuses, somme toute inoffensives, ne sont qu'une manière, pour ces jeunes gens, d'affirmer leur identité, leur indépendance par rapport aux conventions." Cette façon bien maladroite d'expliquer aux jeunes que, "en matière de sexe, tant qu'il y a consentement mutuel, il faut se garder de juger." (p.127), ressemble plutôt à la mise en scène de fantasmes masculins peu adaptés au jeune public auquel ils s'adressent. [SDM]

J++ 2.

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