Le moussaillon de la Grande-Hermine / Josée Ouimet.

Après deux mois d'une dure traversée, les vaisseaux de Cartier arrivent à Stadaconé. Le capitaine malouin, faisant fi des prédictions des chamans et de la volonté de Donacona, fait route vers Hochelaga avec l'Emérillon. Le mousse de quatorze ans, Philippe Rougemont est à bord. En chemin, un chef amérindien donne sa fille Shénénah au capitaine. Celle-ci est désemparée. Le moussaillon lui tend la main et ils se lient d'amitié. Le fiancé de la jeune fille est conscient de ce sentiment et voue à Philippe une haine mortelle. De retour à Stadoconé, les Français sont confrontés à l'hiver qui s'installe et emprisonne les bateaux dans la glace. Les jours sont longs. Les rapports de Philippe et de son rival pour Shénénah ne s'améliorent pas. Le froid sévit, la nourriture fraîche manque, le scorbut apparaît. Philippe est terrassé et la médecine des autochtones arrivent trop tard pour lui. Il meurt dans les bras de Shénénah. [SDM]

Les faits historiques évoqués dans ce récit du deuxième voyage de Cartier sont réels, c'est-à-dire l'expédition à Hochelaga, les glaces, le scorbut et les morts. La fiction qui s'y greffe (l'aventure, l'idylle de Philippe) manque de force, de profondeur, d'émotions et de réalisme. Les Amérindiens font une fois de plus piètre figure. Une trame superficielle sur un fond d'histoire. [SDM]

E++J+ 3.