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Le garçon en pyjama rayé : une fable / de John Boyne ; illustrations de Oliver Jeffers ; traduit de l'anglais par Catherine Gibert.

Par : Collaborateur(s) : Langue : Français Langue d'origine : Anglais Éditeur : [Paris] : Gallimard jeunesse, [2023]Date du droit d'auteur : ©2023Édition : [Nouvelle édition]Description : 293 pages : illustrations en couleur ; 22 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782075087087
Titres uniformes :
  • Boy in the striped pyjamas. Français
Œuvres reliées :
  • Traduction de: Boyne, John, 1971- Boy in the striped pyjamas
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 828/.914 B792g 23
  • 823/.914 B792g 23
Résumé : Réédition. C'est en rentrant de l'école que Bruno, neuf ans, apprend brutalement que son père a obtenu une promotion et que sa famille quittera la grande maison de Berlin pour s'installer à Hoche-Vite. Lorsqu'il découvre avec horreur l'énorme clôture de fil de fer barbelé et les sinistres baraquements gris qui s'étendent au-delà du jardin fleuri de leur nouvelle demeure, le garçonnet prie candidement son père de s'excuser auprès du "Fourreur" afin qu'ils puissent retourner à leur petite vie tranquille: "Vous avez forcément fait une bêtise si nous devons tous quitter une maison très agréable, et nos amis, pour venir vivre dans un endroit affreux." (p. 82) Mais, son père demeure inflexible et c'est avec un sentiment d'incompréhension et d'horreur grandissant qu'il observe sa soeur rigoler avec les soldats, ces derniers malmener leur maître d'hôtel, sa nourrice lui interdire d'exprimer son aversion pour sa nouvelle vie ou le nouvel emploi de son père, etc. Il s'interroge également sur ce qui distingue les militaires de ces gens qu'ils brutalisent: "qui avait décrété que les uns porteraient un pyjama rayé et les autres un uniforme?" (p. 144) Un jour, il décide donc de faire fi des nombreuses interdictions qui lui sont posées et d'explorer les environs. Près de la barrière, il fait la rencontre de Schmuel, un jeune Polonais qui est né exactement la même date que lui. Une amitié se noue entre eux, alors qu'ils échangent leurs histoires respectives ou partagent leur peur du général Kotler et que Bruno s'interroge sur les ecchymoses et la maigreur de son ami, à qui il apporte secrètement des vivres. Puis, un jour, dans l'espoir d'aider Schmuel à retrouver son père, dont il n'a plus de nouvelles, Bruno passe dans l'autre camp... [SDM]Critique : Un roman poignant, qui se clôt de façon terrible sur l'enfermement des deux garçons dans ce que l'on devine être une chambre à gaz, et qui dévoile toute l'absurdité de la guerre par le biais des propos naïfs, mais logiques du jeune protagoniste, qui pressent l'horreur de l'univers qui l'entoure tout en n'en saisissant ni les causes ni l'ampleur. Le jeune garçon devient ainsi le symbole par excellence de l'aveuglement de la terre entière face à l'Holocauste. Une fable allégorique qui fait réfléchir, en filigrane de laquelle s'inscrivent une amitié indéfectible et la révolte d'un fils face à un père dont les gestes ne semblent plus aussi humains que par le passé. [SDM]
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Monographie École de l'Évolution Roman BOYN (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 026001054
Monographie École Thérèse-Martin Roman BOYN (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 103BIB016100
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Réédition. C'est en rentrant de l'école que Bruno, neuf ans, apprend brutalement que son père a obtenu une promotion et que sa famille quittera la grande maison de Berlin pour s'installer à Hoche-Vite. Lorsqu'il découvre avec horreur l'énorme clôture de fil de fer barbelé et les sinistres baraquements gris qui s'étendent au-delà du jardin fleuri de leur nouvelle demeure, le garçonnet prie candidement son père de s'excuser auprès du "Fourreur" afin qu'ils puissent retourner à leur petite vie tranquille: "Vous avez forcément fait une bêtise si nous devons tous quitter une maison très agréable, et nos amis, pour venir vivre dans un endroit affreux." (p. 82) Mais, son père demeure inflexible et c'est avec un sentiment d'incompréhension et d'horreur grandissant qu'il observe sa soeur rigoler avec les soldats, ces derniers malmener leur maître d'hôtel, sa nourrice lui interdire d'exprimer son aversion pour sa nouvelle vie ou le nouvel emploi de son père, etc. Il s'interroge également sur ce qui distingue les militaires de ces gens qu'ils brutalisent: "qui avait décrété que les uns porteraient un pyjama rayé et les autres un uniforme?" (p. 144) Un jour, il décide donc de faire fi des nombreuses interdictions qui lui sont posées et d'explorer les environs. Près de la barrière, il fait la rencontre de Schmuel, un jeune Polonais qui est né exactement la même date que lui. Une amitié se noue entre eux, alors qu'ils échangent leurs histoires respectives ou partagent leur peur du général Kotler et que Bruno s'interroge sur les ecchymoses et la maigreur de son ami, à qui il apporte secrètement des vivres. Puis, un jour, dans l'espoir d'aider Schmuel à retrouver son père, dont il n'a plus de nouvelles, Bruno passe dans l'autre camp... [SDM]

Un roman poignant, qui se clôt de façon terrible sur l'enfermement des deux garçons dans ce que l'on devine être une chambre à gaz, et qui dévoile toute l'absurdité de la guerre par le biais des propos naïfs, mais logiques du jeune protagoniste, qui pressent l'horreur de l'univers qui l'entoure tout en n'en saisissant ni les causes ni l'ampleur. Le jeune garçon devient ainsi le symbole par excellence de l'aveuglement de la terre entière face à l'Holocauste. Une fable allégorique qui fait réfléchir, en filigrane de laquelle s'inscrivent une amitié indéfectible et la révolte d'un fils face à un père dont les gestes ne semblent plus aussi humains que par le passé. [SDM]

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