L'histoire de Jonathan Biron / Matthieu Quiviger.

Glossaire.

Série de romans sportifs suivant les parcours difficiles, mais diversifiés, de jeunes joueurs de football souhaitant se démarquer dans les rangs universitaires et professionnels. Au sein de leur équipe, ils se sentent comme au centre d'un village et c'est avec l'appui de leurs coéquipiers, de leurs coachs et de leur entourage qu'ils trouvent le courage et la force nécessaires pour surmonter les obstacles, petits et grands, qui se dressent sur leur route. Dans ce premier tome, c'est Jonathan Biron, un adolescent de 17 ans évoluant pour les Cactus de Notre-Dame, qui prend la parole. Tandis que son meilleur ami Rudy récolte tous les honneurs lors des galas d'excellence et se retrouve dans la mire de sélectionneurs de prestigieuses institutions, Jonathan garde un profil bas, sachant bien qu'il n'a pas l'étoffe d'un joueur étoile. Il souhaite cependant continuer à pratiquer le sport qu'il adore, mais même s'il atteint déjà six pieds un, il subit une poussée de croissance qui le fera prendre plus de sept pouces en quelques mois, tout en lui causant des douleurs et des étourdissements. Bien que Rudy martèle qu'il n'ira pas dans aucune équipe de Division 1 sans avoir son copain à ses côtés, Jonathan devra se rendre à l'évidence qu'il ne pourra peut-être pas le suivre chez les élites et qu'il lui faudra plutôt opter pour un choix peu populaire, soit rejoindre les Caniches du lointain cégep de Saint-Agathe. [SDM]

Un récit sportif servi par la plume efficace d'un ancien joueur et coach de football, maintenant analyste sportif à la télévision. Sa passion ainsi que sa fine connaissance de cette discipline transparaissent dans les pages, où les situations se déroulant tant sur le terrain qu'à l'extérieur de celui-ci sont dépeintes avec réalisme. S'il emploie un jargon technique, dont de nombreux termes en anglais, un lexique est mis à la disposition des non initiés à la toute fin. Par contre, ceux qui n'ont jamais joué au football pourraient être un peu perdus face aux longues descriptions très pointues, ce qui rend certains chapitres interminables. De plus, comme l'indique l'auteur dans une note de fin, il est possible d'apprécier ce sport et de le voir autrement qu'un vecteur de commotions cérébrales, ce qui est très bien souligné dans cette série. [SDM]

J 4.