Bienvenue à la bibliothèque !

Image provenant de Coce

La bibliothèque de minuit. 7, Je t'ai vu! / [nouvelles présentées par] Nick Shadow ; histoires de Shaun Hutson ; traduites de l'anglais par Alice Marchand.

Par : Collaborateur(s) : Collection : La bibliothèque de minuit ; 7.Détails de publication : Paris : Nathan, 2009.Description : 194 p. ; 20 cmISBN :
  • 9782092519356 (br.) :
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 828/.914 H981j 22
  • 823/.914 H981j 22
Dépouillement partiel :
Des goûts et des couleurs -- Sages comme des images.
Résumé : Chaque titre de cette série rassemble "des récits à glacer le sang" (dixit le mot de bienvenue de l'auteur), qui sont tirés de la mythique "bibliothèque de minuit", un antre dont la localisation exacte est jalousement tenue secrète par son conservateur, Nick Shadow. Cet opus rassemble trois nouvelles, dont la première met en scène Michael, un adolescent qui quitte Londres avec beaucoup de regrets pour s'installer à la campagne, où son père a fait l'acquisition de l'immense propriété du défunt fermier Axby. Selon les rumeurs qui courent dans la région, ce dernier aurait été brûlé vif et son esprit hanterait toujours la campagne. La légende rejoint d'ailleurs la réalité lors d'un jeu de cache-cache nocturne qui tourne au cauchemar... Dans la seconde nouvelle, la prénommée Carrie fait l'acquisition d'une bague caméléon qui, plutôt que de révéler ses états d'âme, semble au contraire lui faire perdre le contrôle de ses émotions, la poussant inexorablement vers la folie. Finalement, dans ##Sages comme des images##, Brandon et son frère Jake se voient contraints d'effectuer une corvée pour leur grand-tante Lucy, à laquelle ils ont voulu jouer un mauvais tour. Les voilà donc qui s'échinent à arracher un vieux papier peint du mur sur lequel apparaît une inquiétante fresque semblant mettre en vedette des membres de leur propre famille... [SDM]Critique : Des récits sans grande originalité qui, bien que réussissant à instaurer un certain suspense, manquent nettement de profondeur et flirtent davantage avec le mystère qu'avec l'horreur proprement dite. À l'exception du premier récit, toutefois, qui narre une rencontre particulièrement horrifiante entre le héros et le fantôme du fermier calciné: "Ce qui se tenait devant lui était un homme, ou du moins l'avait été un jour. De la peau noircie et carbonisée se décollait de son visage et de ses mains comme de la peinture usée. Elle pendait en longues bandes de sa mâchoire et de son front, telles des pelures de pomme brûlées." (p. 68). La chute, qui donne chaque fois une bien douloureuse leçon de morale aux protagonistes de treize ans (dont plusieurs paieront leurs méfaits de leur propre mort), risque finalement de laisser les lecteurs les plus sensibles et impressionnables aux prises avec un certain malaise. Bref, de la littérature commerciale qui, bien que ne contenant aucun passage particulièrement sanglant, est tout de même à réserver aux amateurs de frissons de 12-13 ans. [SDM]
Évaluation
    Classement moyen: 0.0 (0 votes)
Exemplaires
Type de document Bibliothèque propriétaire Localisation Cote Statut Notes Date d'échéance Code-barres Reservations d'exemplaire
Monographie École du Havre-Jeunesse Roman SHAD T.7 (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible Nouvelles 009004172
Total des réservations: 0

Des goûts et des couleurs -- Sages comme des images.

Chaque titre de cette série rassemble "des récits à glacer le sang" (dixit le mot de bienvenue de l'auteur), qui sont tirés de la mythique "bibliothèque de minuit", un antre dont la localisation exacte est jalousement tenue secrète par son conservateur, Nick Shadow. Cet opus rassemble trois nouvelles, dont la première met en scène Michael, un adolescent qui quitte Londres avec beaucoup de regrets pour s'installer à la campagne, où son père a fait l'acquisition de l'immense propriété du défunt fermier Axby. Selon les rumeurs qui courent dans la région, ce dernier aurait été brûlé vif et son esprit hanterait toujours la campagne. La légende rejoint d'ailleurs la réalité lors d'un jeu de cache-cache nocturne qui tourne au cauchemar... Dans la seconde nouvelle, la prénommée Carrie fait l'acquisition d'une bague caméléon qui, plutôt que de révéler ses états d'âme, semble au contraire lui faire perdre le contrôle de ses émotions, la poussant inexorablement vers la folie. Finalement, dans ##Sages comme des images##, Brandon et son frère Jake se voient contraints d'effectuer une corvée pour leur grand-tante Lucy, à laquelle ils ont voulu jouer un mauvais tour. Les voilà donc qui s'échinent à arracher un vieux papier peint du mur sur lequel apparaît une inquiétante fresque semblant mettre en vedette des membres de leur propre famille... [SDM]

Des récits sans grande originalité qui, bien que réussissant à instaurer un certain suspense, manquent nettement de profondeur et flirtent davantage avec le mystère qu'avec l'horreur proprement dite. À l'exception du premier récit, toutefois, qui narre une rencontre particulièrement horrifiante entre le héros et le fantôme du fermier calciné: "Ce qui se tenait devant lui était un homme, ou du moins l'avait été un jour. De la peau noircie et carbonisée se décollait de son visage et de ses mains comme de la peinture usée. Elle pendait en longues bandes de sa mâchoire et de son front, telles des pelures de pomme brûlées." (p. 68). La chute, qui donne chaque fois une bien douloureuse leçon de morale aux protagonistes de treize ans (dont plusieurs paieront leurs méfaits de leur propre mort), risque finalement de laisser les lecteurs les plus sensibles et impressionnables aux prises avec un certain malaise. Bref, de la littérature commerciale qui, bien que ne contenant aucun passage particulièrement sanglant, est tout de même à réserver aux amateurs de frissons de 12-13 ans. [SDM]

À partir de 12-13 ans.

E++J+ 3.

Titre original: I can see you.

Il n'y a pas de commentaires pour ce titre.

pour rédiger un commentaire.