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Les gens sont beaux / Baptiste Beaulieu ; illustrations, Qin Leng.

Par : Collaborateur(s) : Éditeur : Paris : Les Arènes, [2022]Date du droit d'auteur : ©2022Description : 30 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 29 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9791037507112
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 848/.92 B377g 23
  • 843/.92 B377g 23
Résumé : Le narrateur, un enfant aux boucles brunes, passe ses vacances chez ses grands-parents, Yaya et Papou. Papou lui raconte l'histoire de la cicatrice qui lui traverse le visage. Il s'agit d'un accident avec une lame de rasoir dans un salon de barbier. L'enfant comprend, par cet exemple, que tout le monde porte une trace de son histoire. Papou l'emmène, d'ailleurs, se promener, afin d'observer cette vérité de ses propres yeux. Papou confie au narrateur que lorsqu'il était médecin, il a vu toutes sortes de corps, et que tous avaient une histoire. Ainsi, chemin faisant, ils croisent Hakim, qui a été carreleur pendant toute sa vie et dont le dos est aujourd'hui tordu; Lionel, le garçon de café, épuisé et stressé depuis la naissance de son enfant; Antoine qui ne mange pas toujours, après avoir enduré les reproches continuels de son père lorsqu'il était enfant, entre autres. Malgré les histoires souvent difficiles, Papou a confiance que chacune de ces personnes soit heureuse un jour, et il encourage le narrateur à découvrir la beauté de chacun, en commençant par soi-même. [SDM]Critique : Ce magnifique album rend hommage aux stigmates de la vie et au courage, souvent nécessaire, pour les assumer. Le message véhiculé est d'accueillir et de respecter, toujours avec bienveillance, son propre corps, ses limites et ses possibilités, ainsi que celui des autres. Les aquarelles chatoyantes entraînent le lecteur dans une ville de banlieue parisienne avec ses pavillons, sa gare en pierres de meulière; puis, dans les rues multiculturelles de Paris. Entre les scènes urbaines, de façon quasi cinématographique, un gros plan est fait sur chaque personnage, dont le portrait est présenté (un homme sur le trottoir, une femme assise dans un train, une touriste en haut de la tour Eiffel, etc.). Il est intéressant d'observer que pour chaque personne présentée, les regards d'étonnement, de gêne ou de moquerie, des passants autour sont inclus. Cet album pourra être à l'origine de nombreuses discussions sur la diversité corporelle et l'acceptation de soi. [SDM]
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"Regardons-nous dans le miroir. Aimons la personne qui s'y trouve"--Bandeau.

Le narrateur, un enfant aux boucles brunes, passe ses vacances chez ses grands-parents, Yaya et Papou. Papou lui raconte l'histoire de la cicatrice qui lui traverse le visage. Il s'agit d'un accident avec une lame de rasoir dans un salon de barbier. L'enfant comprend, par cet exemple, que tout le monde porte une trace de son histoire. Papou l'emmène, d'ailleurs, se promener, afin d'observer cette vérité de ses propres yeux. Papou confie au narrateur que lorsqu'il était médecin, il a vu toutes sortes de corps, et que tous avaient une histoire. Ainsi, chemin faisant, ils croisent Hakim, qui a été carreleur pendant toute sa vie et dont le dos est aujourd'hui tordu; Lionel, le garçon de café, épuisé et stressé depuis la naissance de son enfant; Antoine qui ne mange pas toujours, après avoir enduré les reproches continuels de son père lorsqu'il était enfant, entre autres. Malgré les histoires souvent difficiles, Papou a confiance que chacune de ces personnes soit heureuse un jour, et il encourage le narrateur à découvrir la beauté de chacun, en commençant par soi-même. [SDM]

Ce magnifique album rend hommage aux stigmates de la vie et au courage, souvent nécessaire, pour les assumer. Le message véhiculé est d'accueillir et de respecter, toujours avec bienveillance, son propre corps, ses limites et ses possibilités, ainsi que celui des autres. Les aquarelles chatoyantes entraînent le lecteur dans une ville de banlieue parisienne avec ses pavillons, sa gare en pierres de meulière; puis, dans les rues multiculturelles de Paris. Entre les scènes urbaines, de façon quasi cinématographique, un gros plan est fait sur chaque personnage, dont le portrait est présenté (un homme sur le trottoir, une femme assise dans un train, une touriste en haut de la tour Eiffel, etc.). Il est intéressant d'observer que pour chaque personne présentée, les regards d'étonnement, de gêne ou de moquerie, des passants autour sont inclus. Cet album pourra être à l'origine de nombreuses discussions sur la diversité corporelle et l'acceptation de soi. [SDM]

E 5.

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