Un chant perdu dans l'océan / Gemma Capdevila.
Langue : Français Langue d'origine : Espagnol Éditeur : Paris : Kimane, [2023]Date du droit d'auteur : ©2023Description : 26 pages non numérotées : illustrations en couleur, carte ; 28 cmType de contenu :- texte
- sans médiation
- volume
- 9782383221142
- Blau 52. Français
- 868/.7 C236c 23
- 863/.7 C236c 23
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Albums | École de la Source d'Autray | Album + | CAP (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 006003277 | |||
Albums | École des Prairies | Album + | CAP (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 115000588 |
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"L'océan tout entier résonne de chants. Chants des pirates et des sirènes. Chants des oiseaux qui survolent les flots et mélodies du vent venues d'îles lointaines. / À tous ces sons qui emplissent l'immensité se mêle le chant mystérieux des baleines. Les baleines sont des créatures extraordinaires, qui parcourent des milliers de kilomètres dans l'océan. Elles chantent pour vivre. Elles chantent pour communiquer. Elles chantent pour voyager." (p. [4-5]). Or, bien qu'elles se déplacent généralement en famille, l'une d'elles voyage seule: 52 Hertz. Cette baleine chante sur une fréquence différente, si bien que ses congénères ne peuvent l'entendre et que son chant se perd dans l'océan. Jusqu'à ce jour où elle s'enfonce dans les profondeurs et qu'un cachalot réussisse à démêler les notes de sa mélodie... [SDM]
Inspiré de l'histoire vraie du cétacé que l'on a surnommé la baleine la plus seule du monde, cet album relate une rencontre amicale fantasmée, mais profondément émouvante entre deux êtres solitaires, qui réussissent à se comprendre au-delà de leur différence et qui entreprennent un périple jusqu'en Arctique, où le chant de 52 Hertz porte finalement plus loin que tous les autres et, "tel un phare dans la nuit, attire toutes les créatures qui l'entendent." (p. [23]) La différence initiale se transforme ainsi en une force qui permet de faire un pont entre les toutes les créatures marines, réelles ou imaginaires, dans cette finale grandiose. La poésie et l'élégance du texte trouvent magnifiquement leur écho dans des aquarelles réalistes d'une grande finesse. En se déployant sur les entières doubles pages, qui se lisent à la verticale, ces tableaux donnent à plonger dans les profondeurs des océans aux mille et une nuances de bleu où se dévoile le ballet majestueux des baleines, mais également des raies, des sirènes et des méduses. De fabuleux jeux de lumière illuminent chacune des pages au sein desquelles la mélodie des rorquals bleus est illustrée par des fils rouges, jaunes et verts, qui virevoltent autour d'eux afin d'illustrer les liens qu'elle permet de créer. La mélopée de 52 Hertz est quant à elle illustrée par un fil blanc qui s'emmêle sur lui-même et coule à pic au fond de l'océan, isolant le chanteur de ses congénères jusqu'à ce que le cachalot, qui danse avec lui un ballet tout en grâce, le démêle et lui confère ses couleurs. C'est autour d'un iceberg aux mille et une facettes taillées comme celles d'un diamant, dont on découvre à la fois les portions émergées et immergées, que se termine l'album. Morses, narvals, sirènes, requins et autres créatures marines se rassemblent autour de cette sculpture de glace au sommet de laquelle le chant de la baleine autrefois solitaire illumine la nuit étoilée, irradiant telle la lumière d'un phare dans une mosaïque de couleurs qui "unit les coeurs de tous ceux qui l'entendent". Un petit bijou, dont les pages de garde présentent, dans une succession de dessins légendés, délicatement croqués en blanc sur fond bleu nuit, la véritable histoire de 52 Hertz et le rôle du chant des baleines. [SDM]
E+ 5.
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