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Monstres / texte, Stéphane Servant ; images, Nicolas Zouliamis.

Par : Collaborateur(s) : Éditeur : [Paris] : Éditions Thierry Magnier, [2022]Date du droit d'auteur : ©2023Description : 101 pages : illustrations ; 21 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9791035205898
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 848/.92 S491m 23
  • 843/.92 S491m 23
Résumé : Otto explique le fait qu'il se sente différent des autres garçons de son village perdu au pied des montagnes parce qu'un oiseau a échangé son coeur avec le sien juste avant sa naissance. C'est du moins ce que sa mère lui a raconté après qu'il lui ait confié que les autres le traitent de monstre. Un Monstre (avec un "M" majuscule) est toutefois la principale attraction vantée par le Cirque d'Erêves, de passage dans la bourgade. La curiosité d'Otto est aussitôt piquée au vif: de quoi a l'air un vrai monstre? Assistant à la représentation sous le chapiteau, il est par contre décontenancé en découvrant l'apparence de la véritable bête, qui n'a pas de dents pointues, de cornes ou un nombre incalculable de jambes et d'yeux. En vérité, il ressemble à Otto à quelques détails, en plus de porter le même prénom que lui. Celui-ci s'interroge alors: est-ce que ce sont le garçon et lui les monstres... ou tous les autres? [SDM]Critique : Grâce aux habiles zones d'ombre déployées dans ses abondants dessins gothiques, esquissés délicatement au plomb, ce roman floute l'apparence du héros et des villageois jusqu'à la grande révélation, qui n'est pas du tout celle à laquelle on s'attend. En effet, le garçon exhibé dans une cage au cirque a un physique tout à fait ordinaire. C'est plutôt lorsqu'on voit enfin le public sous les projecteurs que l'on est horrifié: depuis le début, les personnages étaient affublés de grimaces grotesques, de pustules, de trompes et de crocs. Même Otto a un visage félin couvert de poils, qui est cependant un peu moins déformé que celui de ses semblables. Le propos émeut ainsi en explorant le rapport à l'autre et le rejet de la différence, le tout amplifié par l'atmosphère sombre du texte et des illustrations, qui isolent les deux Otto. Ceux-ci se lient malgré tout d'amitié dans leur fugue, qui leur permet de retrouver leur liberté tout en brisant le cycle de la violence. [SDM]
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Monographie École des Prairies Roman SER (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 115001378
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Otto explique le fait qu'il se sente différent des autres garçons de son village perdu au pied des montagnes parce qu'un oiseau a échangé son coeur avec le sien juste avant sa naissance. C'est du moins ce que sa mère lui a raconté après qu'il lui ait confié que les autres le traitent de monstre. Un Monstre (avec un "M" majuscule) est toutefois la principale attraction vantée par le Cirque d'Erêves, de passage dans la bourgade. La curiosité d'Otto est aussitôt piquée au vif: de quoi a l'air un vrai monstre? Assistant à la représentation sous le chapiteau, il est par contre décontenancé en découvrant l'apparence de la véritable bête, qui n'a pas de dents pointues, de cornes ou un nombre incalculable de jambes et d'yeux. En vérité, il ressemble à Otto à quelques détails, en plus de porter le même prénom que lui. Celui-ci s'interroge alors: est-ce que ce sont le garçon et lui les monstres... ou tous les autres? [SDM]

Grâce aux habiles zones d'ombre déployées dans ses abondants dessins gothiques, esquissés délicatement au plomb, ce roman floute l'apparence du héros et des villageois jusqu'à la grande révélation, qui n'est pas du tout celle à laquelle on s'attend. En effet, le garçon exhibé dans une cage au cirque a un physique tout à fait ordinaire. C'est plutôt lorsqu'on voit enfin le public sous les projecteurs que l'on est horrifié: depuis le début, les personnages étaient affublés de grimaces grotesques, de pustules, de trompes et de crocs. Même Otto a un visage félin couvert de poils, qui est cependant un peu moins déformé que celui de ses semblables. Le propos émeut ainsi en explorant le rapport à l'autre et le rejet de la différence, le tout amplifié par l'atmosphère sombre du texte et des illustrations, qui isolent les deux Otto. Ceux-ci se lient malgré tout d'amitié dans leur fugue, qui leur permet de retrouver leur liberté tout en brisant le cycle de la violence. [SDM]

E++ 5.

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