Le train de 16h54 / scénario de Joël Hemberg ; dessin et couleurs de Hamo.

Réimpression 2023.

En 1958, Jeffrey Archer, un jeune adolescent de 13 ans, coule des jours heureux avec ses parents et son border collie Sherlock à Édimbourg. Le père du garçon, qui travaille à Londres durant la semaine, disparaît mystérieusement et ne donne aucun signe de vie depuis maintenant 4 mois. Si Scotland Yard a décidé de classer l'affaire, il en est autrement pour Jeffrey, qui est persuadé que son père est un agent secret à qui il est arrivé malheur. Alors que la sonnerie du téléphone retentit, Jeffrey entend la voix de son père au bout du fil qui lui demande d'aviser sa mère de le rejoindre à la gare à 16h54. Le garçon se rend seul sur les lieux du rendez-vous, mais n'y aperçoit pas son père. Il reconnaît toutefois son pardessus accroché sur un mur du wagon et en fouillant les poches, récupère une mystérieuse clé. À partir de cet indice, Jeffrey décide de mener l'enquête, ce qui le conduira en des endroits plutôt obscurs... [SDM]

Série de bandes dessinées historiques qui nous plonge en Grande-Bretagne, en plein coeur de la guerre froide. Dès que Jeffrey a parlé à son père et qu'il a obtenu la confirmation qu'il était vivant, il s'est donné pour mission d'élucider le mystère entourant sa disparition. La clé qu'il a découverte est convoitée par une horde d'individus louches qui n'hésitent pas à enlever le garçon et à le conduire au sein d'un étrange collège érigé sur une île, là où seraient formés des agents spécialisés en contre-espionnage. Témoin d'exercices d'alerte pour le moins effrayants qui sont lancés par un comité secret aux visées nébuleuses, Jeffrey est pris au piège dans cette école. Le récit se pare de dessins tout en rondeurs, dont les tonalités surannées de brun, gris et de vert expriment parfaitement le cachet britannique. [SDM]

J+ 4.