Les mythics. 16, Orgueil / scénario, Philippe Ogaki ; dessin, Dara.

En tête du titre: Une création de Patrick Sobral, Patricia Lyfoung, Philippe Ogaki.

Dans un temps lointain, par l'intermédiaire de six dieux, le mal avait gagné le monde. Un jour, des héros aux pouvoirs extraordinaires s'élevèrent contre le chaos ambiant et la lutte se termina sur un coin reculé de Mars. Le onzième tome marque le début d'un nouveau cycle de la saga au cours duquel les Mythics doivent affronter des ennemis représentant les sept péchés capitaux. Ces derniers quittent les prisons de haute sécurité où ils étaient jusqu'alors enfermés pour pervertir et châtier l'humanité impertinente, qui ne respecte plus la planète. Dans cet opus: décrédibilisés par des complotistes et des citoyens jaloux de leurs pouvoirs, les Mythics acceptent de participer à l'émission de téléréalité orchestrée par l'insupportable Jem Joy, vedette de l'heure, en espérant ainsi redorer leur blason. En compagnie d'une cinquantaine d'autres concurrents, les voilà donc enfermés dans l'infernal labyrinthe de Crète où ils sont soumis à différentes épreuves dont les gagnants sont déterminés par le degré de popularité récolté auprès du public. Dans l'impossibilité de recourir à leurs pouvoirs en raison du mystérieux collier qu'on les force à porter, les jeunes superhéros tentent péniblement de gagner l'estime des téléspectateurs en dépit du montage parfois malhonnête effectué par les producteurs. Miguel, frustré de ne pas récolter l'attention souhaitée, devra notamment prendre garde à ce que son orgueil ne le conduise pas à sa perte... [SDM]

Une série présentant des héros contemporains, qui ont hérité des pouvoirs extraordinaires d'un héros antique et qui exploitent ces derniers afin de sauver le monde. Les trames, plutôt classiques, mais bien menées reprennent la même recette d'un tome à l'autre, mais l'ensemble fonctionne et ménage ici un petit suspense intéressant alors que les héros sont une fois encore manipulés par Shade, qui s'est uni à la terrible Méduse en espérant voir ses adversaires figés dans la pierre une fois pour toutes. Une critique des séries de téléréalité s'esquisse par ailleurs en filigrane de l'intrigue bien menée, qui clôt efficacement le cycle consacré aux péchés capitaux. Un graphisme aquarellé, inspiré des mangas, met le tout en images avec dynamisme et lisibilité dans une palette de coloris toniques, et ce, en apportant beaucoup de soin aux décors dans lesquels est plantée l'action. [SDM]

E++J+ 3.