Minecraft, open world. 1, Nether, nous voilà / scénario et dessin, Stephanie Ramirez ; traduction, Thomas Davier.

"Mojang Studios, official product"--Couverture.

Sarah vient de déménager dans une nouvelle ville où elle ne connaît personne hormis sa mère, qui est si accaparée par son nouveau boulot qu'elle ne la voit presque plus. Pour pallier son absence, cette dernière a offert à sa fille le jeu ##Minecraft##, espérant ainsi lui permettre de se faire des copains. Sa première rencontre avec Hector, un joueur chevronné et revêche, qui n'a aucune envie de nouer des liens avec qui que ce soit, lui laisse cependant un petit goût amer. Le garçon se laisse toutefois attendrir bien malgré lui par sa maladresse et son manque évident d'expérience, et propose de lui partager des conseils de base. C'est le début d'une amitié inattendue et de grandes aventures au cours desquelles Sarah découvrira le drame à l'origine de l'attitude de son nouveau copain... [SDM]

Une bande dessinée officielle du studio Mojang dans laquelle on retrouve l'esprit d'aventure du jeu vidéo dans une intrigue initiatique inédite qui est l'occasion de célébrer l'amitié, la coopération et l'entraide. On y rencontre une jeune fille qui souffre du manque de temps que sa mère a à lui consacrer, de même qu'un jeune garçon qui a perdu ses parents dans des circonstances qui demeurent inconnues et qui est dans un premier temps prêt à tout pour protéger la base qu'ils ont construite ensemble, raison pour laquelle il y refuse toute intrusion. La brève formation qu'il propose d'offrir à Sarah se transforme cependant en une relation amicale qui lui rappelle les raisons pour lesquelles ses parents et lui aimaient ##Minecraft##, à savoir le plaisir de s'amuser ensemble, qu'il retrouve enfin aux côtés de sa nouvelle copine. Tous deux mèneront par ailleurs une quête afin de trouver l'étoile du Nether avec laquelle ses parents se proposaient de compléter leur base, ce qui permet au garçon de clore la boucle et de passer définitivement à autre chose une fois ce projet enfin accompli. De son côté, Sarah manifeste rapidement une grande maîtrise du jeu et, bourrée d'énergie et d'enthousiasme, n'hésite pas à prendre les devants pour sortir son compagnon de sa zone de confort et l'encourager à se dépasser. "Ensemble, on peut faire n'importe quoi" (p. [75]): telle est la morale de cette bande dessinée qui s'adresse d'abord et avant tout à un jeune public qui fait lui aussi ses gammes dans ##Minecraft##. De nombreuses astuces sont d'ailleurs intégrées avec fluidité à la narration, qui est portée par un graphisme de synthèse esquissé à l'encre noire et coloré en aplats. Les protagonistes stylisés, qui empruntent aux mangas leurs expressions caricaturales, sont campés dans des décors souvent assez rudimentaires, dont le trait géométrique évoque l'esthétique cubique de Minecraft. Le graphisme est assez épuré et le texte n'est jamais dense, ce qui en fait une série accessible aux lecteurs les moins aguerris. [SDM]

E 4.