TY - BOOK AU - Petit,Richard AU - Côté,Manuella TI - Le fantastique kiosque de Rose Pinkette T2 - Mon BIG à moi SN - 9782897464080 U1 - C848/.914 P489f PY - 2021///] CY - [Morin-Heights, Québec] PB - Andara KW - Pères et filles KW - Romans KW - vmj KW - Magasins KW - Entrepreneuriat KW - Amitié KW - Naïveté KW - Mensonge KW - Magie KW - Documents pour la jeunesse KW - rvmgf KW - Romans québécois N1 - E 2; Pour les enfants de 8 ans et plus N2 - Rose Pinkette est bien malgré elle contrainte à passer la journée au bureau de son père, à savoir le siège social de la chaîne de magasins Vendetout. Après avoir secrètement assisté à une réunion du département marketing, la fillette décide de mettre en pratique les leçons qu'elle a ainsi apprises, à savoir que, pour faire fortune, il faut vendre moins cher que le compétiteur et faire croire aux clients que les objets qu'ils achètent peuvent faire des choses incroyables. Même si c'est faux. Avec ses amis, Anissa, Billy et Moussa, l'héroïne se construit donc un kiosque avec des matériaux glanés sur le site d'une maison abandonnée, qui est sur le point d'être démolie par la ville. Puis, les copains rassemblent toutes leurs économies et filent au Dollorogaga et chez Sports X-Trême pour acheter des marchandises qu'ils étiquettent à un prix plus bas que celui auquel ils les ont payées (question d'être moins chers que le concurrent). Le lendemain matin, les clients se pressent à leur kiosque afin d'acheter les fabuleux items annoncés par Rose: des ballons de basket qui ne ratent jamais le panier, des crayons qui écrivent tout seuls, des cactus qui racontent des blagues, etc. Anissa frémit de peur en songeant au mécontentement que susciteront les mensonges de son amie... jusqu'à ce qu'elle comprenne que ses prédictions se réalisent! [SDM]; Un roman abracadabrant, qui se termine sur une chute à l'avenant, alors que Rose découvre que les objets qu'elle offre à ses clients deviennent véritablement magiques lorsqu'elle les pose sur le comptoir de son kiosque, qui a été fabriqué avec le bois d'une maison abandonnée que l'on disait habitée par une véritable sorcière. Ce qui était visiblement vrai. Rien de crédible dans ce récit qui pourra par ailleurs induire fortement en erreur les jeunes entrepreneurs en herbe en leur prodiguant, sous le signe d'un humour douteux, des conseils très mal avisés. Les jeunes héros terminent en effet leur journée avec un déficit, un fait qui est rapidement balayé du revers de la main par Rose, qui affirme: "Nous avons tout de même fait cent-quatre-vingt-quatre dollars en une journée, vous y avez pensé? C'est formidable! Je faisais à peine vingt dollars lorsque je vendais de la limonade en première année." (p. 251). Le fait qu'ils aient menti à leurs clients finit par ailleurs par les servir et les lecteurs risquent d'en retenir un exemple à reproduire puisque la compagnie pour laquelle travaille le père de Rose adopte également de telles pratiques. Sans compter que M. Pinkette félicite chaleureusement sa fille pour ses tactiques de vente avant même de savoir qu'elle ne mentait pas. Soulignons finalement que l'héroïne principale nargue sans scrupules la réceptionniste de son paternel sans être inquiétée. De multiples dialogues, onomatopées, échanges de textos et passages rehaussés de jeux typographiques dynamisent la narration, livrée dans un style plat et populaire. Des images de synthèse convenues jalonnent le texte, rédigé dans une police très large et un interlignage aéré. Facture commerciale. [SDM] ER -