TY - BOOK AU - Varin,Chloé AU - Dumoulin Bush,Kaia'tanó:ron TI - Jules au pays d'Asha SN - 9782897707767 U1 - C848/.92 V312j PY - 2023///] CY - Montréal (Québec) Canada PB - Bayard Canada KW - Familles monoparentales KW - Romans KW - vmj KW - Mère et enfant KW - Déménagement KW - Peau KW - Maladies KW - Rejet (Psychologie) KW - Animaux perdus KW - Chiens KW - Peuples autochtones KW - Réserves indiennes KW - Pouvoir (Sciences sociales) KW - Racisme KW - Amitié KW - Entraide KW - Forêts KW - Québec (Province) KW - Romans d'aventures KW - Romans québécois KW - Novélisations N1 - E 4; Pour enfants de 8 ans et plus N2 - À l'hiver de 1940, Jules emménage avec sa famille chez son oncle Jovite, maire d'un village dans le nord du Québec. Atteint d'une maladie de peau non contagieuse mais qui affecte ses mains, Jules se voit refuser l'accès à l'école. Lorsque son chien Flagrant se sauve dans la forêt, Jules part à sa recherche. En chemin, il rencontre Asha, une mystérieuse jeune fille autochtone à la recherche de ses parents disparus. Cette dernière est convaincue que sa mère pourrait guérir les mains de Jules. Les enfants se mettent en quête de retrouver la famille d'Asha. Le trajet, long et parsemé d'embûches, fera naître entre eux une belle amitié et Jules découvrira la réalité de la colonisation du point de vue des peuples autochtones. [SDM]; Ce roman est une adaptation du long métrage du même nom de Sophie Farkas Bolla. Ce conte, campé dans une nature verdoyante, met en avant le désir de découvrir l'autre et sa culture, à hauteur d'enfants. L'histoire des peuples autochtones est bien amenée au fil du récit dont une place centrale est aussi consacrée à la magie et à l'imaginaire. Des thématiques fortes sont abordées dans ce roman. Il s'agit notamment de la peur de l'inconnu (d'une maladie, comme d'une personne issue d'une culture différente), de la quête de pouvoir (l'oncle Jovite place son rôle maire avant le bien-être de sa famille), mais aussi des réserves, des coupes à blanc et de l'appropriation, par la force, de territoires autochtones. Le rythme du récit est bon et les évènements s'enchainent dans de courts chapitres dans lesquels des illustrations très réalistes au crayon de plomb accompagnent le texte. Il y a un certain jeu typographique pour mettre en évidence certains mots (en gras), où les passages en anglais (en italique). Les chapitres se déroulant de nuit sont imprimés en blanc sur du papier noir. [SDM] ER -