Africville / Shauntay Grant, Eva Campbell ; traduction, Josephine Watson.
Langue : Français Langue d'origine : Anglais Collection : Étagère trottinette ; TR-31.Éditeur : Moncton (N.-B.) : Bouton d'or Acadie, [2020]Description : 30 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 27 cmType de contenu :- texte
- sans médiation
- volume
- 9782897502188
- Africville. Français
- C818/.6 G763a 23
- C813/.6 G763a 23
Type de document | Bibliothèque propriétaire | Localisation | Cote | Statut | Date d'échéance | Code-barres | Reservations d'exemplaire | |
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Albums | École Thérèse-Martin | Album + | GRAN (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) | Disponible | 103BIB004042 |
"Texte: Shauntay Grant ; illustrations: Eva Campbell"--Page préliminaire.
Comprend des références bibliographiques (page 30).
"Emmène-moi au bout de l'océan, là où les vagues viennent se reposer et envelopper les pierres du port, là où l'herbe s'élance sur le flanc de la colline et où les maisons s'étalent comme un arc-en-ciel, là où notre chez-nous baigne dans les arômes de tarte aux pommes et de grands-pères aux bleuets." Avec une poésie chaleureuse et invitante, on célèbre ce coin de pays qu'est Africville, une communauté noire située sur la rive du bassin de Bedford à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Si les toiles grouillantes de vie, alors que des enfants y profitent des délices et des joies de l'endroit, exhibent des activités et des lieux précis constituant le quotidien de la population locale, un complément documentaire détaille l'histoire de ce quartier qui a atteint près de 400 habitants descendants des Loyalistes noirs arrivés à la fin des années 1970 ou ayant fui l'esclavage pendant la guerre d'indépendance américaine. On explique également les problèmes sociaux auxquels ces derniers ont dû être exposés alors que la municipalité d'Halifax ne les desservait pas adéquatement et a même démoli la communauté dans les années 1960, avant que celle-ci devienne un lieu historique national une quarantaine d'années pus tard. [SDM]
Une visite enchanteresse qui démontre qu'Africville, à une époque pouvant se dérouler dans la première moitié du 20e siècle, était un lieu invitant, alors qu'une fillette noire contemporaine revoit avec une certaine nostalgie ce qu'a été la communauté autrefois, au moment de participer au festival qui lui est consacré. Le texte métaphorique glisse ainsi au sein des tableaux à l'acrylique, reproduits sur toile, qui se parent de coloris lumineux pour animer la vie de cette population qui, comme le souligne le mot de fin, demeurait joviale malgré l'absence de services publics et l'intégration d'installations indésirables par la ville. Ceci permet d'aborder la question du racisme et de la ségrégation selon une perspective canadienne, tandis que quelques ressources complémentaires sont fournies en guise de conclusion. [SDM]
E+ 4.
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