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L'échange scolaire / L. Karol, Claude K. Dubois.

Par : Collaborateur(s) : Collection : Passerelle (Mijade (Firme))Éditeur : Namur (Belgique) : Mijade, [2021]Date du droit d'auteur : ©2021Description : 69 pages : illustrations en couleur ; 21 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782807701274
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 848/.92 K18e 23
  • 843/.92 K18e 23
Résumé : Les écoles Charles Perrault et La Fontaine ont créé un programme d'échange scolaire visant à promouvoir la découverte de l'autre, la paix et la tolérance. Chaque famille Loup est ainsi invitée à envoyer son louveteau dans une famille Chaperon pour une semaine et inversement. Les élèves sont invités à partager leur expérience chaque soir par le biais d'une lettre envoyée à leurs parents. Au fil des pages, on suit ainsi les échanges épistolaires de Maxime Loup et Lison Chaperon, qui se confient sur leur séjour, qui n'est pas de tout repos. Alors que le canidé peste contre les séances de magasinage de cape ("Je ne comprends pas comment on peut passer autant de temps à choisir un bout de tissu qui ne se mange pas. C'est comme si tu passais plus de temps à choisir l'emballage que le cadeau, non?" (p. 18)) ou encore les ateliers de tressage de paniers ou de confection de galettes, la fillette enchaîne de son côté avec un certain bonheur visite chez le dentiste pour réparer des canines pas assez pointues, soin complet dans un spa pour lui lustrer le poil, chorale de hurlements (qui la laisse sans voix) et apprentissage des techniques de Terreur glaçante. Une visite à la maison de retraite et une heure du conte terrifiante permettent au final de réconcilier chacun de manière définitive avec sa famille d'accueil... [SDM]Critique : Un petit récit épistolaire hilarant, dont la cocasserie résulte évidemment du choc subi par les héros, qui se retrouvent projetés dans un univers diamétralement opposé au leur. Le fossé entre les moeurs des uns et des autres, de même que les incompréhensions qui en résultent pour les deux jeunes visiteurs, est au centre des missives bourrées de dynamisme, qui témoignent également des instincts difficilement contrôlables des uns et de la peur des autres, les Chaperon cadenassant la porte de Maxime pour la nuit (sous prétexte que le petit frère souffre de somnambulisme), tandis que Lison reste sur ses gardes après avoir vu M. Loup se lécher les babines après l'avoir embrassée pour lui souhaiter la bienvenue. Des ratures éloquentes (Maxime barre notamment le terme "appétissant" et le remplace par "mignon" afin de qualifier le jeune frère de Lison), des dialogues truculents et de multiples références à des chansons ou contes traditionnels (le louveteau dévore le chat de la mère Michel pendant une partie de cache-cache en forêt) nourrissent par ailleurs le texte (parfois légèrement franchouillard) au fil duquel les élèves apprennent à s'adapter à leur nouveau milieu et à y trouver du plaisir. Cette ode originale et pétillante à l'ouverture à l'autre est superbement portée par des crayonnés d'une grande sensibilité, tendrement colorés à l'aquarelle. Émotion, sensibilité et humour sont palpables dans ces saynètes, croquées d'un trait rebondi, qui donnent vie aux moments clés de cet échange culturel en campant les héros terriblement attendrissants dans des décors pleins de vie. Mention spéciale pour la transformation hilarante de la petite chaperonne, dont les longues tresses laissent place (à sa grande fierté) à une chevelure quasi inexistante au fil des palpitantes aventures vécues. [SDM]
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"Illustrations de Claude K. Dubois"--Couverture.

"2 pas"--Page 4 de la couverture.

Les écoles Charles Perrault et La Fontaine ont créé un programme d'échange scolaire visant à promouvoir la découverte de l'autre, la paix et la tolérance. Chaque famille Loup est ainsi invitée à envoyer son louveteau dans une famille Chaperon pour une semaine et inversement. Les élèves sont invités à partager leur expérience chaque soir par le biais d'une lettre envoyée à leurs parents. Au fil des pages, on suit ainsi les échanges épistolaires de Maxime Loup et Lison Chaperon, qui se confient sur leur séjour, qui n'est pas de tout repos. Alors que le canidé peste contre les séances de magasinage de cape ("Je ne comprends pas comment on peut passer autant de temps à choisir un bout de tissu qui ne se mange pas. C'est comme si tu passais plus de temps à choisir l'emballage que le cadeau, non?" (p. 18)) ou encore les ateliers de tressage de paniers ou de confection de galettes, la fillette enchaîne de son côté avec un certain bonheur visite chez le dentiste pour réparer des canines pas assez pointues, soin complet dans un spa pour lui lustrer le poil, chorale de hurlements (qui la laisse sans voix) et apprentissage des techniques de Terreur glaçante. Une visite à la maison de retraite et une heure du conte terrifiante permettent au final de réconcilier chacun de manière définitive avec sa famille d'accueil... [SDM]

Un petit récit épistolaire hilarant, dont la cocasserie résulte évidemment du choc subi par les héros, qui se retrouvent projetés dans un univers diamétralement opposé au leur. Le fossé entre les moeurs des uns et des autres, de même que les incompréhensions qui en résultent pour les deux jeunes visiteurs, est au centre des missives bourrées de dynamisme, qui témoignent également des instincts difficilement contrôlables des uns et de la peur des autres, les Chaperon cadenassant la porte de Maxime pour la nuit (sous prétexte que le petit frère souffre de somnambulisme), tandis que Lison reste sur ses gardes après avoir vu M. Loup se lécher les babines après l'avoir embrassée pour lui souhaiter la bienvenue. Des ratures éloquentes (Maxime barre notamment le terme "appétissant" et le remplace par "mignon" afin de qualifier le jeune frère de Lison), des dialogues truculents et de multiples références à des chansons ou contes traditionnels (le louveteau dévore le chat de la mère Michel pendant une partie de cache-cache en forêt) nourrissent par ailleurs le texte (parfois légèrement franchouillard) au fil duquel les élèves apprennent à s'adapter à leur nouveau milieu et à y trouver du plaisir. Cette ode originale et pétillante à l'ouverture à l'autre est superbement portée par des crayonnés d'une grande sensibilité, tendrement colorés à l'aquarelle. Émotion, sensibilité et humour sont palpables dans ces saynètes, croquées d'un trait rebondi, qui donnent vie aux moments clés de cet échange culturel en campant les héros terriblement attendrissants dans des décors pleins de vie. Mention spéciale pour la transformation hilarante de la petite chaperonne, dont les longues tresses laissent place (à sa grande fierté) à une chevelure quasi inexistante au fil des palpitantes aventures vécues. [SDM]

E 5.

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