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À quoi reconnaît-on un enfant? / Nathalie Kuperman ; illustrations de Soledad Bravi.

Par : Collaborateur(s) : Collection : Mouche (L'École des loisirs (Firme))Éditeur : Paris 6e : L'École des loisirs, [2022]Date du droit d'auteur : ©2022Description : 86 pages : illustrations en couleur ; 19 cmType de contenu :
  • texte
Type de média :
  • sans médiation
Type de support :
  • volume
ISBN :
  • 9782211319218
Sujet(s) : Genre/Forme : Classification CDD :
  • 848/.914 K965a 23
  • 843/.914 K965a 23
Résumé : Ce matin, chez les lions, Léonard a dit à son fils Léon que pour grandir, il fallait qu'il manger un enfant. Léonie, la maman lionne, n'est pas vraiment d'accord, mais Léon accepte. Il souhaite faire plaisir à son papa et se vanter devant ses camarades. Or, alors qu'il s'enfonce dans la savane, une question le taraude: à quoi ça ressemble, un enfant? En chemin, il rencontrera l'éléphant, la girafe, le boa, et le chimpanzé qui l'amèneront à se poser des questions sur les raisons de devoir manger un enfant. Et, lorsqu'il en rencontre un en chair et en os, il découvre qu'il y a peut-être d'autres façons de grandir. [SDM]Critique : Ce roman jeunesse, à destination des lecteurs débutants, se déroule à la façon d'une quête initiatique. Léon souhaite faire plaisir à ses parents et particulièrement à son père et doit dépasser sa timidité et faire preuve de répartie lorsqu'il rencontre les différents animaux et particulièrement le boa qu'il réussit à flatter (même si cela implique de mentir un peu) pour que ce dernier le laisser aller. L'humour est aussi présent puisque le lion envisage que l'enfant soit, tout à tour, un éléphant puisque, comme le pachyderme, les enfants font la sieste; une girafe, puisque les enfants ont un long cou; un boa, puisque les enfants tirent la langue; un singe, puisque les enfants ont des mains. L'enchaînement des rencontres avec les animaux est prévisible et la constance dans l'écriture du récit devrait plaire aux jeunes lecteurs qui peuvent alors anticiper la suite de l'histoire. La position de la mère de Léon, la lionne Léonie, est intéressante puisqu'elle remet en question l'ordre patriarcal du roi de la jungle. On sent que les querelles opposant les parents inquiètent le lionceau, mais l'aident aussi à développer son esprit critique puisqu'il remarque que l'on peut s'aimer tout en ayant des idées différentes. Le principe selon lequel il doit devenir un "vrai lion", qui interroge le lionceau sur le fait qu'il existerait de "faux lions", est une belle métaphore de la pression qui peut parfois être mise sur les garçons et les activités stéréotypées qu'ils doivent accomplir. La question du bien et du mal est aussi abordée: le lionceau s'étonne que les humains puissent le tuer avec une arme alors que lui-même souhaite manger un des leurs. La chute, pleine de tendresse, incite les lecteurs débutants, à qui la collection Mouche est destinée, à persévérer dans la lecture puisque Léon découvre que cette alternative est beaucoup plus intéressante pour grandir. Le texte s'accompagne de peintures de synthèse naïves et minimalistes, majoritairement sur double page, esquissées à l'encre noire et colorées en aplats, dont la palette utilisée pour les fonds permet de situer l'histoire facilement dans l'espace et le temps: l'orangé de l'aube, le vert clair de la savane, le bleu indigo de la nuit, les tons marron et vert foncé de la forêt et l'ocre de la terre du village de l'enfant. [SDM]
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Type de document Bibliothèque propriétaire Localisation Cote Statut Date d'échéance Code-barres Reservations d'exemplaire
Monographie École des Prairies Roman KUP (Parcourir l'étagère(Ouvre ci-dessous)) Disponible 115001025
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Ce matin, chez les lions, Léonard a dit à son fils Léon que pour grandir, il fallait qu'il manger un enfant. Léonie, la maman lionne, n'est pas vraiment d'accord, mais Léon accepte. Il souhaite faire plaisir à son papa et se vanter devant ses camarades. Or, alors qu'il s'enfonce dans la savane, une question le taraude: à quoi ça ressemble, un enfant? En chemin, il rencontrera l'éléphant, la girafe, le boa, et le chimpanzé qui l'amèneront à se poser des questions sur les raisons de devoir manger un enfant. Et, lorsqu'il en rencontre un en chair et en os, il découvre qu'il y a peut-être d'autres façons de grandir. [SDM]

Ce roman jeunesse, à destination des lecteurs débutants, se déroule à la façon d'une quête initiatique. Léon souhaite faire plaisir à ses parents et particulièrement à son père et doit dépasser sa timidité et faire preuve de répartie lorsqu'il rencontre les différents animaux et particulièrement le boa qu'il réussit à flatter (même si cela implique de mentir un peu) pour que ce dernier le laisser aller. L'humour est aussi présent puisque le lion envisage que l'enfant soit, tout à tour, un éléphant puisque, comme le pachyderme, les enfants font la sieste; une girafe, puisque les enfants ont un long cou; un boa, puisque les enfants tirent la langue; un singe, puisque les enfants ont des mains. L'enchaînement des rencontres avec les animaux est prévisible et la constance dans l'écriture du récit devrait plaire aux jeunes lecteurs qui peuvent alors anticiper la suite de l'histoire. La position de la mère de Léon, la lionne Léonie, est intéressante puisqu'elle remet en question l'ordre patriarcal du roi de la jungle. On sent que les querelles opposant les parents inquiètent le lionceau, mais l'aident aussi à développer son esprit critique puisqu'il remarque que l'on peut s'aimer tout en ayant des idées différentes. Le principe selon lequel il doit devenir un "vrai lion", qui interroge le lionceau sur le fait qu'il existerait de "faux lions", est une belle métaphore de la pression qui peut parfois être mise sur les garçons et les activités stéréotypées qu'ils doivent accomplir. La question du bien et du mal est aussi abordée: le lionceau s'étonne que les humains puissent le tuer avec une arme alors que lui-même souhaite manger un des leurs. La chute, pleine de tendresse, incite les lecteurs débutants, à qui la collection Mouche est destinée, à persévérer dans la lecture puisque Léon découvre que cette alternative est beaucoup plus intéressante pour grandir. Le texte s'accompagne de peintures de synthèse naïves et minimalistes, majoritairement sur double page, esquissées à l'encre noire et colorées en aplats, dont la palette utilisée pour les fonds permet de situer l'histoire facilement dans l'espace et le temps: l'orangé de l'aube, le vert clair de la savane, le bleu indigo de la nuit, les tons marron et vert foncé de la forêt et l'ocre de la terre du village de l'enfant. [SDM]

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